Son passé... Eleanor à Darkrystal

Darkrystal son histoire
Son passé…

Eléanor à Darkrystal

4 février 1448 :

Toulon Aix

Chevauchant sur les chemins, Eléanor quitte le domaine le cœur gros. Elle descend discrètement de sa chambre par une des fenêtres du manoir et se rend aux écuries récupérer son cheval « Fëanor ». Tous deux prirent la route… Demain, sa famille se rendrait compte de sa disparition il fallait qu’elle laisse le plus de lieux entre eux.

Elle imaginait déjà la douleur de ses cousins, de son oncle mais imaginait également la fureur du marquis de Montérieux. Elle ne souhaitait en aucun cas tomber entre ses griffes. Le seul homme en qui elle voulait se donner corps et âmes serait son bel officier, Laurent…

Elle chevauchait depuis quelques heures déjà, approchant de Aix , elle se dit qu’une petite halte lui ferait du bien. Elle s’arrêta devant une taverne qu’elle reconnut vaguement. Regarde l’enseigne délavée de l’établissement, une enseigne qui avait dû connaître des jours meilleurs - avant que le soleil, la pluie et l’usure ne fassent leurs œuvres – mais dont le nom pourtant ne pouvait s’oublier « le cochon tacheté ».

Quelques mois plutôt elle y était entrer, mais en compagnie de ses deux cousins alors qu’ils revenaient de mission.
Pénètre alors dans le sombre intérieur de la taverne, le tavernier lève la tête, contourne alors le comptoir.

Bonjour Damoiselle que puis je faire pour vous ?
Regardant les clients à moitié saoul…
Je souhaite un repas chaud messire, s’il vous plait. Est ce encore possible ?

Elle porta la main alors sur sa dague en voyant un messire lui attraper son mantel.
Celui ci laisse tomber sa main dans un geste lourd et s’écroule sur la table complément ivre. Elle regarde alors le tavernier qui lui avait fait place à une table, elle s’y installe et pris un bon repas chaud avant de reprendre sa route.
Le tavernier ne cesse de la regarder, elle commence à se sentir gênée. Elle termine alors rapidement son repas quand elle entendit au loin un groupe de cavaliers, l’un d’eux entra, elle reconnu alors le messire ; un larbin du Marquis…

Elle se cacha rapidement aux latrines discrètement. Celui ci demandant si personne n’avait vu la jeune femme. Le tavernier fit signe que non, en revanche l’homme ivre, acquiesce d’un signe de tête et lui montre alors la table où elle était installée.

- Mon client est saoul, messire. Il ne peut s’agir de Lady Eléanor, je l’aurai reconnu puisqu’elle était venue il y a quelques temps avec ses deux cousins. Une femme si charmante, d’une beauté… la dame n’était pas la Lady.
– Où est elle cette jeune femme alors !!! que je m’en rende compte immédiatement ! Si vous mentez messire je vous coupe la langue, tavernier !!
– Elle doit être aux écuries… je pense. Elle avait terminé son repas comme vous pouvez le voir !…
Le cavalier fit donc demi-tour dans un grognement de mécontentement en claquant la porte.

Eléanor restait cacher aux latrines… Soudain la porte s’ouvre, le tavernier lui sourit et lui donne un vieux mantel.
Elle l’enfile retire ses bottes et se laisse entraîner dans les cuisines où il lui ébouriffe rapidement les cheveux et lui met du charbon sur les joues et le front…
Elle se laisse faire limite amusée. Un grand claquement de porte se fait alors entendre et un grand cri :
-TAVERNIER !!! Où est la Dame ???

Tous deux sursautèrent, il la regarde lui sourit et lui murmure :
ne vous en faites pas je ne dirai rien… et sort de la cuisine.
- Oh messire je l’avais cru partie aux écuries… mais…
- ELLE EST OU ?

Eléanor décide alors de sortir de la cachette au risque de se faire reconnaître et capturer. Elle fait alors la saoule.

- Hé tavernier *hips * c ‘est* hips * où l’écurie, j’ai atterrit *hips * aux latrines… Elle fait semblant de se rattraper à la table.
- Ah ben la voilà messire !!! Pas la peine d’hurler…

Le cavalier regarde la jeune femme, il lui prend alors le visage et se plonge dans ses yeux… La frayeur se lit à ce moment là dans les yeux d’Eléanor.
- Comment vous appelez vous dame ?
- Euh *hips * Dark..hips* krystal méchire hips* ! Darkrychtal hihihi darkrystal je vouloi dire *hips*
Et là, s’assoit lourdement sur une chaise manquant de tomber. Le cavalier alors se penche vers elle et reprend de nouveau son visage.
- En êtes vous sure Lady ? Car bizarrement vous ressembler à une personne que je connais ?
- Ah ouepp mechire… ma sœur a un cholie minois plus cholie que moi… chéchur, *hips *Mechire !!!

Elle essayait de contenir sa frayeur… Il lui sourit alors et lui demande

- Combien de verre avez vous prie Lady ?

- Euh un messire… c’est ma première fois *hips * !!!Mais pourquoi dites vous cela ?
« Zut je ne dois pas sentir l’alcool » pense t elle soudain.
Le tavernier décide alors de s’en mêler.

- Laissez donc cette dame messire, elle n’est pas la lady que vous pensez croire et que vous rechercher. Ne l’importuner plus s’il vous plait ?…

Eléanor espérait, en effet, que le cavalier arrêterait de la questionner, de la regarder. Elle risquait à tout moment de compromettre son plan. Elle décide alors de se lever en essayant de tituber… les clients regardaient la scène ne disant mots, sûrement trop ivre pour ouvrir la bouche.

Soudain dehors, un appel se fit entendre, la voix du Marquis… elle l’aurait reconnue entre mille, pourvue qu’il n’entre pas. Son cœur battait la chamade…De plus en plus effrayée, elle regardait le cavalier. Il la regarde, lui sourit et lui murmure : Je vous aurai bien saouler damoiselle Darkrystal.
Sur ces mots, il écrase un baiser sur ses lèvres et s’en va retrouver le Marquis qui s’époumonait.
Elle reste un instant figer sur place. Tremblante encore. Elle entend soudain des sabots, des cris qui commencent à s’éloigner.

Le tavernier la regarde, elle est blanche comme un linge. Elle s’assoit et se mit à rire. Il lui apporte de quoi se rafraîchir après tant d’émotions en si peu.

Alors lady, je ne vous demanderai pas la raison de votre fuite, je pense la connaître mais savez vous que vous allez à votre perte ?… Les routes sont dangereuses, les guerres et les révoltes se font plus souvent ces derniers temps ?

Eléanor l’écoute et lui explique rapidement les derniers événements. Apres quelques recommandations, le tavernier laissa partir la jeune femme, fraîchement nettoyée et changée, lui souhaitant bonne route et bonne chance…

o.O.o

Sur les chemins

Depuis quelques jours, Eléanor chevauchait, elle avait été relativement prudente jusque lors, son oncle et le marquis avait mis du monde à sa recherche. Elle n’en pouvait plus de fuir ainsi par moment… Elle craquait par moment… pleurant son aimé qu’elle voulait rejoindre… Sa famille lui manquait… Elle regardait alors sa bourse qui commencer à diminuer, il faudrait qu’elle songe à travailler. Elle eut vent que les soldats regagnaient leurs lieux de garnisons.
Elle avait donc peut de chance de retrouver son fiancé. Après quelques petits boulots, à droite et à gauche pour subvenir à ses besoins, elle continuait sa route. Sa robe ressemblait à des haillons, elle les quitte alors pour un pantalon d’homme et une chemise. Ne voulant point voler, certain jour elle ne mangeait pas. Eléanor était désormais Darkrystal pour tous les gens qu’elles croisaient.

La capitale

Les jours et les nuits passaient, elle arrive enfin près de la capitale, elle s’arrête alors dans une auberge pour y demander l’hospitalité. L’aubergiste d’une quarantaine d’année, l’accueillit chaleureusement. Une femme aux cheveux grisonnant tenue dans un chignon, le visage fatigué et ridé mais portant un grand sourire et un regard attendrissant. Elle portait une robe simple bleue et un tablier blanc. Une bonne bouille !!

Darkrystal s’approche du comptoir souriante malgré la fatigue et le mal qui la tirailler depuis quelques jours. Fëanor commençait lui aussi à être fatiguer. C’était un bon cheval, mais du repos lui ferait du bien à lui aussi.
La jeune femme cache sa fatigue et demande alors de quoi se restaurer ainsi qu’une chambre pour 5 écus. La Dame, l’emmène s’installer à une table dans un coin à l’abris des regards des messires un peu éméchés. L’aubergiste la regarder de haut en bas, souriante. Et se présenta :

- Je me présente Mistinguette mais appelez moi Misti.
- Darkrystal enchantée.

Elle lui sourit et lui tendit la main. Misti lui serra la pince en riant et lui apporte un bon repas. Elle vaquait à ses clients et occupations quand elle demande alors à un messire d’aller préparer un bon bain chaud à l’étage. Le messire s’exécuta se leva en grognant et en titubant… Il devait avoir une trentaine d’année. Darkrystal le regardait tout en mangeant son repas chaud. Elle le vit charger de seaux remplit d’eau.
Son repas finit, Dark regardait autour d’elle. Misti venant bavarder de temps à autre avec elle. Elle se lève et suivit alors Misti à sa chambre qui avait prit soin de lui préparer un bon bain bien chaud.
Une fois, Misti sortit, Krystal ôte ses haillons et plonge dans l’eau chaude du bain. Ses membres endolories se décontractaient au contact de la chaleur. Elle ferme les yeux et commence à penser au bon bain qu’elle prenait au domaine.
Le sud lui manquait, les balades en bord de mer, les bains de minuits… puis ses cousins… sa famille lui manquait.
Les larmes coulaient mais elle ne pouvait faire machine arrière. Elle ne voulait épouser le Marquis, cet homme méprisable, violent et certainement violeur. Elle se délasse et commence à s’endormir dans le bain…

Elle entendit des bruits de pas dans le couloir. Elle porta la main vers la dague qui était posée à côté prête à s’en servir au cas où. Elle vivait vraiment dans la frayeur d’être retrouver…
Un léger toc se fit entendre. C’était Misti qui lui apporter de quoi se changer. Elle l’aide ainsi à sortir du bain et lui tend la serviette dans laquelle Dark s’enveloppe. Elle remercie alors Misti qui comme avec une enfant la couche et la borde. A peine eut elle poser la tête sur le douillet oreiller qu’elle s’endormit.

Le lendemain matin, elle fut réveillée par le doux chant des oiseaux, elle s’étire et les écoute un instant. Le soleil brillait haut dans le ciel. L’été était vraiment magnifique. Elle se faufile du lit et cherche ses affaires. Ne les trouvant pas elle hésite à descendre vêtue d’une serviette de bain. Elle ouvre alors son baluchon sa robe toujours aussi belle, elle la regarde un instant, elle ne pouvait mettre une si belle parure pour descendre.
Elle était une vagabonde à présent. Perdu dans ses pensées, elle entendit un léger toc à la porte. Misti entre , chargée d’une corbeille à linge. La pose à terre et en sort une belle robe de paysanne. Krystal la regarde alors et la remercie. Misti avait remarqué la belle robe posée sur le lit mais ne dit mot. Krystal enfile la robe et descend prendre un petit déjeuner avec Misti.
S’apprêtant à quitter les lieux et à payer l’aubergiste, Krystal demande alors si elle connaissait quelqu’un qui cherchait une couturière ou une serveuse. Misti regarde alors Darkrystal.

- Vous recherchez un emploi, jolie demoiselle et bien je cherche une personne pour m’aider à l’auberge, je vous paie 10 écus par jour et je vous offre le gîte et le couvert . Si cela vous intéresse…
- J’accepte Misti avec grand plaisir. Tenez déjà mes 5 écus pour la nuit et le repas passés
Misti la regarde alors amusée.
- Je vous en prie, garder les. Vous en aurez probablement l’utilité dans quelques temps. En attendant, je vais vous expliquer le travail à faire. Darkrystal écoute attentivement et se m’y de suite à la tâche.

Darkrystal avait un emploi, les clients commençaient à se faire rare en cette fin d’année. Elle s’était fait à la vie de la campagne de Paris.
Misti s’occupait d’elle comme une mère. Un an déjà qu’elle était partie de sa ville natale. Misti connaissant son passé, la préservé et la protégé contre les messires qui avaient tendance à trop la courtiser. Misti espérait qu’elle oublie son bel officier afin qu’elle trouve enfin l’amour. Son neveu Alan avait eu vent de la beauté de sa petite protéger et espérait un jour la rencontrer. Misti souhaitait voir Krystal heureuse.
Elle la voyait souvent nostalgique et se cacher par moment pour laisser couler ses larmes.
Misti fatiguée laissait souvent l’auberge au bon soin de son amie. Elle s’en occupait merveilleusement bien.
En plus de servir les clients, par moment, pour amuser les messires elle chantonnait et dansait. Misti savait qu’elle était recherchée, le Marquis n’avait pas lâcher l’affaire - pourquoi donc – vengeance ou simplement fou d’elle ???

Un beau jour de printemps de 1449, les chevaliers de la couronne rentrent dans l’auberge, Misti reconnaît alors son neveu. Le présente ainsi à Darkrystal qui fut heureuse de le rencontrer.
Un homme tout à fait charmant, un homme grand, musclé châtain clair aux yeux bleus. Elle servit donc à ces messieurs de quoi se restaurer et les amuser.
Ils revinrent plus souvent courant le mois qui suivait.

Darkrystal trouve ainsi en Sire Alan un bon ami. Un homme très séducteur auprès de ces mesdames, mais qui cachait une grande timidité. Il la faisait souvent rire pratiquement même à chacune de ses visites. Il cherchait pour elle à avoir des nouvelles de son officier. Et se mit également à la protéger contre ceux qui pourraient lui nuire. Au fond d’elle, elle se demandait si Alan ne souhaiter guère plus qu’une simple amitié.

Un soir les chevaliers, tous assis, écoutaient chanter et regardaient Krystal danser. Le père Denis entre alors dans l’auberge et regarde alors la jeune femme. Il ne l’avait pas encore jamais vu, sauf à la messe les dimanches, sur son lieu de travail. Une femme honorable et respectable mais ce soir, il n’en revenait pas. Elle dégagée une humeur débordante.
Misti à l’étage se reposait. Ses maux de tête se faisant plus fréquent, elle écoutait avec joie les chansons de sa protéger. Elle avait demander au père Denis de lui rendre visite pour la confession. Krystal s’arrête alors de chanter. Et se dirige vers le Père Denis qui lui gratifiant d’un sourire l’incite à continuer de s’occuper des ses clients. Sa confession finit, il redescend et s’assoit à une table et se servit de vin que Krystal venait de déposer. Alan avec ses amis d’humeur joyeuse se mit alors à parler mariage.
- Bien, commence le père Denis, il faut que je vous rappelle que le mariage implique certaines règles. La confession tout d’abord. Souhaitez vous vous confessez messire Alan de Strode ?
- Non, je me renseigne mon père. Mais le secret de la confession me semble superflu en pareil cas. Je ne vois pas pourquoi ma future femme n’aurait pas le droit de savoir qui je suis au plus profond de moi-même.
- Une confession publique ??? M… mais, messire, bredouilla le père Denis, l’usage veut que… enfin, une confession doit être secrète.
On entendit quelques petits rires nerveux parmi l’assemblée. Krystal elle souriait en entendant ceci. Quand ils se furent tous tus, Alan jette un regard à l’aumônier et lui répond :
- [color=cyan]Apprenez mon père, que je ne veux mentir, en rien. Ni aujourd’hui, ni demain même par omission en ne disant pas qui je suis vraiment. [/color]
- De quand votre dernière confession date-t-elle, mon fils ?
Les sourcils d’Alan se froncèrent. Ils se mit à se balancer sur les talons tandis que le bout de la langue agaçait le coin de la bouche.
- Dix neuf ans, répondit-il quand il eut terminé ce petit exercice de calcul. Dix neuf ans !!! Il y eut des murmures et quelques rires - Darkrystal la première se mit à rire - auxquels le regard impérieux d’Alan mit fin très vite.
- Et … quels péchés avez-vous commis depuis cette dernière absolution ?
Mon dieu, pense Krystal, si Alan de Strode commence à énumérer tous ses péchés des dix neuf dernières années, il faudrait peut être songer à préparer nombreux tonneaux…Nous sommes pas coucher pensa telle alors tout haut. Alan la regarde et se mit à rire…
- Et bien Darky, penses tu aussi mauvaise opinion de moi ?
Krystal rougit et ne dis mot… Alan commença à parler, puis se tut, reprit, pour finir par demander au père Denis : Dites moi plutôt quelles sont les possibilités.
- Et bien croyez vous tout d’abord, en un dieu unique et l’honorez vous ?
- Oui.
- Honorez vous vos père et mère ?
- Oui. Même si je l’ai très peu connu. C’est tout ce que j’ai à dire ?
- Non, reprit le père Denis, ce n’est pas tout. Ce n’est que le début. Avez vous tué ?
- Ah çà oui ! Disons une vingtaine d’hommes au cours des dernières batailles. Et peut être un ou deux voleurs de grands chemin qui tentaient de détrousser une lady. Je les ai proprement et justement dépêchés dans l’autre monde.
Alan affichait un sourire satisfait des plus désarmants. Tous l’écoutèrent amusé de voir leur chef se confiait ainsi.
- Et avez vous volé ?
- Euh… Oui, le bétail que j’ai réussi à subtiliser à l’oncle Arthur. Mais bien avant que je rentre dans la chevalerie. En fait, quelques moutons par-ci par-là. J’aurais pu mieux faire si j’y avais mis du mien. Je dois reconnaître que j’étais un peu paresseux il y a quelques années. Faut il se confesser aussi pour la paresse, mon père ?
Krystal se mordit la lèvre pour ne pas rire. Il était drôle. Elle servit les convives en continuant de l’écouter. Tandis que le père Denis grinçait des dents. Il reprit alors la parole plus lentement :
- Tuer, voler, ce sont des péchés, sire Alan. Des péchés entendez -vous ? Mais bon … passons à la suite… Avez vous déjà menti ?
Alan joignit alors ses mains dans son dos et baissa la tête, regardant le confesseur par-dessous, comme un enfant coupable. Krystal le regarde et le trouve attendrissant. Elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert.
- J’ai laisser croire à une personne que ne savait pas lire, ce qui n’est pas le cas mais je dois dire que je n’ai jamais prétendu non plus que je savais.
- Mensonge par omission, c’est la même chose, déclare le père Denis d’une voix sévère. Avez vous été adultère ?
- Non !!! Jamais !!! Je n’ai jamais pris la femme d’un autre !!!! Une ombre passa sur le visage d’Alan. Il se reprit : à moins que… à moins qu’une de mes… enfin qu’une de ces jeunes femmes ait menti. Ce serait elle qui aurait alors commis ce péché, n’est ce pas ?
- Fornication !!! S’écria le père Denis. Vous avez eu des relations charnelles avec beaucoup de femmes !!
Ce qui aurait dû être une question se transformait en affirmation. Sire Alan sourit. Il passa la main dans ses cheveux en désordre, ce qui acheva de les libérer de leur lien de soie. Krystal n’avait jamais vu l’embarras et la fierté se partager ainsi l’expression d’un visage.
- J’espère, mon père, dit Alan que vous n’êtes pas en train de me demander de vous en faire le compte ? Je suis coupable oui, mais pas très contrit.
Tout le monde éclate de rire. Même Krystal n’arrivait pas à garder son sérieux. Elle se cacha la bouche derrière sa main et se retourna. Elle se rendait compte, confuse, qu’elle était prise d’un fou rire. Alan était une fripouille, sympathique, désarmante. Un assassin, un voleur, un séducteur et tout cela avec la meilleure conscience du monde. Le calme revint et le père toussota, autant pour s’éclaircir la gorge que pour rompre le silence.
- Bien, dit il. Nous avançons. Vos péchés, je dois le dire, relèvent plus au fouet que de l’absolution de l’église. Mais enfin… vous en repentez vous, au moins ?
- Oui, sincèrement, répondit Alan. Mais pouvons nous remettre la suite à plus tard ? Je serais votre homme quand vous le voudrez.Le père Denis poussa un soupir exaspéré. Il réfléchit un instant puis acquiesça avec un hochement de tête.
- Soit. Considérez vous comme absous. Etant donner les circonstances. Allez et ne péchez plus. Mais pourquoi une telle question Sir Alan… Avez vous un projet de mariage ?
- Euh… nan. Simple curiosité en faite… regardant Krystal qui rougit alors violemment.
Détourna rapidement son regard car à son tour rougissait. Il évitait de la regarder.
Grand Dieu, cet homme était timide ! Après s’être vanté d’avoir séduit tant de femmes ! Krystal avait du mal à le croire. Il avança la main, lui saisit la nuque et amena le visage de la jeune femme vers le sien afin de permettre à leurs lèvres fermées de se toucher. Quand leurs visages se séparèrent. Alan fit entendre un soupir où la protestation se mêlait au désir. C’est alors que leur regards se croisèrent. De nouveau, il se pencha vers Darkrystal et lui prit les lèvres. Ce n’était plus un baiser de paix que qu’il échangeait mais un baiser de désir, comme une promesse ardente. Krystal sentit fondre ses entrailles. Elle vacilla, recula d’un pas le souffle court. Ses lèvres palpitaient, parcourues de picotements. Elles conservaient le goût sauvage, très personnel, de celles d’Alan. Incapable de le regarder, elle baissa les yeux. Elle entendit des murmures et des rires…
Soudain, Alan approche sa bouche de l’oreille de Krystal. Elle fit un mouvement de recul instinctif. Elle se le reprocha celui ci ne voulant que lui parler.
Pourrions nous passer à table, maintenant ? Je meurs de faim qu’en pensez vous ? Elle se mit à rire.

Elle servit ses convives. Et passèrent une excellente soirée. Elle souhaita une bonne nuit au père Denis qui pris congé en fin de repas. Les hommes continuaient à boire. Krystal goûta alors pour la première fois à la Bière ce qui l’enivra. Les hommes regagnèrent leurs tentes et leurs chambrées tandis que Krystal titubant riait. Elle ne tenait plus sur ses jambes et s’écroule ainsi dans les bras de son ami Alan. Celui ci la porte alors dans sa chambre. Lui retire ses chausses et son tablier et la couvre d’une couverture avant de regagner sa chambre. Un dernier baiser sur son front… Qu’avait il fait il risquait de compromettre leur amitié suite à ce baiser…Demain il repartait en bataille… il reviendrait dans quelques mois…

o.O.o

Les mois passèrent, l’hiver approché. Krystal s’occupait de plus en plus de l’auberge. Misti n’allait pas mieux, elle toussait, elle vomissait… Krystal se plonge alors dans le travail et les livres de médecine pour essayer d’aider son amie à moins souffrir. Alan venait de temps à autre mais rester à distance. Sachant que le fiancé de Dark était encore en vie il ne voulait la convoiter. Il connaissait le Messire en question, il lui avait dit qu’elle se trouvait à proximité de la capitale. Krystal espérait un jour le voir… mais préféra s’occuper avant tout de son Amie Misti. Alan lui en était reconnaissant…

Un soir d’avril 1450, Misti partit succombant à la tuberculose. Laissant Krystal seule dans l’auberge. Krystal souffrait d’avoir perdu son amie qui était pour elle comme une mère. Elle ferma l’auberge un temps, s’occupant des funérailles…
Alan revint alors la voir avec un ami à lui. Un homme que Krystal reconnu… un homme que Krystal allait détester… il travaillait pour le marquis à l’époque… ne disant mot elle le salua mais resta sur ses gardes. Alan serra son amie dans ses bras la consolant, la cajolant… Il aimait cette jeune femme… mais elle aimait toujours son bel officier… son Laurent De Diamentez…pourtant elle avait toujours un doux regard pour lui, des gestes câlins envers lui… peut être l’avait elle oublier, peut être l’aimait elle ?… Mais n’osant rien lui demander il se taisait.

Les funérailles terminées, Darkrystal se jetait corps et âme dans le travail. Essayant de garder l’auberge « chez Mistinguette » ouverte.
Les mois s’écoulèrent, la clientèle était dense. En plus de ces travaux à l’auberge, Krystal travaillait pour un maître tailleur de la ville, qui manquait de temps pour la fabrication des uniformes des soldats. Il appréciait son aide. Pour Krystal cela lui faisait un pécule supplémentaire pour mieux vivre au quotidien. Alan souhaitait quitter l’armée pour venir l’aider à l’auberge et lui demander de l’épouser.
Son projet de mariage ne vit pas le jour, Krystal tombe gravement malade en cette nouvelle année de 1451.
Elle resta pendant de longues journées alitées… elle était très affaiblit depuis la mort de Misti. Alan restait souvent prés d’elle mais ses obligations militaires l’obligeait à la confier au père Denis.
Ses nuits étaient peuplés de cauchemars, de cris et de larmes… Elle se laissait mourir à feu doux… Alan ne supportait de la voir ainsi et tentait de la faire réagir lors de ses visites…
Doucement, Krystal remonta la pente. Le printemps arrivé, et Alan devait rejoindre rapidement sa garnison… laissant de nouveau la belle, seule.

A son retour en octobre 1451, la belle n’ était plus là… elle avait décidé de parcourir la France…Elle se dirigeait vers Nancy.
Alan de mission prochainement dans ce coin, espérait l’y retrouvait. Elle lui envoyait souvent des pigeons pour lui donner de ses nouvelles. Elle avait été embauchée dans un manoir comme servante, puis la duchesse voyant le bon travail de couture de la jeune femme lui propose alors d’être sa couturière personnelle. Heureux de la savoir en bonne forme, il s’inquiétait beaucoup moins et espérait vite la rejoindre.

o.O.o

Mars 1452 : Nancy direction la capitale

La Duchesse souhaite faire connaître Darkrystal à la cour, elle projette de l’emmener à Paris Versailles. Darkrystal écrit donc à Alan lui disant qu’elle retourne à la capitale. Installé confortablement dans la calèche elles partaient toutes deux et une servante vers la Capitale.
Elle discutaient tranquillement et se firent alors attaquer par des brigands. Krystal sortit alors une épée, regarde la Duchesse effrayée. Essayant de la calmer ainsi que la servante.
Krystal regarde par la fenêtres de la calèche, il ne s’agissait pas de simples brigands, les cavaliers se battaient contre les autres cavaliers essayant de protéger les Dames. Elles étaient tombées en embuscade. Elle en vit un alors s’approcher de la calèche. Elle ouvrit d’un coup la porte ce qui assomma le messire. Elle saute alors de la calèche arme en point, et tente de monter sur la calèche pour prendre la fuite. Elle se fit alors saisir par la taille. Elle hurle, se débat puis… trou noir…

Sa tête lui fait mal, elle ouvre un œil, gémis de douleur. Ses pieds et mains sont liés, bâillonné elle ne peut crier… Il fait sombre dans la pièce, elle s’assoit et voit à ses cotés la servante mais aucun signe de la Duchesse. Elle s’écroule à nouveau… Se réveille par moment, se faisant ballotter et s’évanouissait à nouveau…
Lady Eléanor entend elle soudain… Elle ouvre les yeux. Où suis je ? Depuis combien de temps suis je ici ?… Un liquide glacé vint la saisir. Frissonne glacée. Elle regarde alors le messire, l’ami d’Alan, le traître… Il a un sourire en coin. Elle se sent alors soulever et transporter comme un sac à patate sur l’épaule du traître. Il la pose alors sur un fauteuil et s’assoit en face d’elle.

Alors Dame Darkrystal ou devrais je dire Lady Eléanor… grâce à vous je vais pouvoir me faire un beau pécule.
Elle le regarde méprisant cet homme. Il s’approche et lui ôte le bâillon. Lui donne à boire, elle lui recrache alors au visage. Un revers la fit basculer alors.
Où est la duchesse, où sont elles ???
Il la regarde ,
Ne vous en faites pas pour elles. Elles doivent être de nouveau dans leur château à discuter autour d’une tasse de thé !! lui répond il en riant d’un rire machiavélique et sort un instant.

Krystal claque des dents, elle est frigorifiée… mais la haine l’envahit… Ses mains sont douloureuses, essayant de défaire ses liens… mais en vain. Ils lui brûlent plus qu’autre chose. Elle réussit à se lever et en sautillant se dirige vers la fenêtre.
Où peut elle bien être ? Elle regarde ne reconnaissant les lieux. Regardant autour d’elle, elle aperçoit alors le bureau, un coupe papier y est posé. Elle s’en saisit et s’occupe de ciseler ses liens. Serrant les dents… Soudain la porte s’ouvre, elle glisse le coupe papier dans sa manche…

Près d’elle, il l’a soulève à nouveau et l’assoit sur le canapé. Lui demande alors de se tenir calmement. Elle acquiesce d’un signe de tête. Commence alors à lui défaire les liens du corset de sa robe, elle se débat… lui mordant alors le cou.
Tentant de se s’échapper mais les pieds liés, elle tombe au sol. En profitant pour la saisir par le pieds… elle le regarde telle une tigresse prête à se défendre malgré la peur qui l’envahit… Se souvenant alors du coupe papier elle fit descendre le coupe papier se blessant légèrement et attend le moment opportun pour le blesser.

Il s’allonge alors sur elle, tentant de lui glisser une main sous sa jupe. Elle se débat à nouveau essayant de lui échapper, il est lourd , l’écrase. Elle réussit alors à lui planter le coupe papier dans l’épaule.
Un cri se fait entendre… la douleur dans les yeux de son ravisseur…il bascule alors sur le coté.

Darkrystal en profite pour se faufiler de ses griffes. Elle arrive à défaire les liens de ses pieds avec ses doigts. Ses chevilles lui font mal. Elle parvint à se relever. Ouvre alors la porte et tente de s’échapper dans les couloirs de la demeure qui la retient prisonnière. Elle court, le souffle court elle entre dans une pièce et au comble de son malheur se retrouve face à un homme.
Elle fit rapidement demi-tour et court ouvrant une autre porte… Où est cette foutue sortie… Poursuivit, elle sait qu’elle n’arrivera certainement pas à leur échapper mais tente le tout pour le tout. Seigneur je suis dans une garnison. Elle ouvre une porte et se retrouve dehors, elle regarde autour d’elle, se dirige alors vers les écuries… apercevant au loin son ami Alan… Elle hurle alors son prénom.

Les gens la rattrapent et la saisissent dans un cri d’horreur. Se retrouve à nouveau sur les épaules elle tambourine le dos et le ventre de son ravisseur. En criant, en hurlant. Faites là taire entend telle. Elle pousse de nouveau un cri puis plus rien… la revoilà bâillonnée et ligotée solidement cette fois… l’avait il vu ??? l’avait il entendu ? Elle préférait mourir que de devoir se trouver face au Marquis…

Blotti dans un coin de la pièce sombre, elle ne bougeait plus… seule les larmes commençaient à lui piquer les yeux… Elle était frigorifié, ses vêtements trempés, sa tête lui faisant mal…un bruit de clé elle regarde horrifiée… un homme lui apporte de quoi manger, lui retire son bâillon… et ressort. Regarde alors son repas… Donne un coup de pied dedans… puis avec ses dents essaies de défaire les liens de ces poignets. Un nœud, reste encore trois… elle s’allonge épuisée recroquevillée sur elle… fermant les yeux… attendant la fin.

Avril 1452 : près de Paris

S’est elle endormie, elle ne sait, depuis combien de temps est elle enfermée ? Elle entend la porte qui s’ouvre lui donnant un repas puis le reprenant…ne touchant à rien… elle grelottée, elle se laissait aller dans un monde où elle serait enfin heureuse…des bruits de pas de nouveau.
Elle se sentit soulever elle gémit de douleur… Elle ne se débattait plus. Krystal avait les joues creusées par le manque de nourriture. Son ravisseur messire Trouville, tenta de la faire manger… en vain. Elle risquait de tomber malade. Il manigance alors un plan avec ses acolytes. Alan ayant une confiance aveugle en lui, il ferait appel à ses services. Peut être que Lady Eléanor remonterai sa santé. Il courut alors avertir Alan, comme si cela venait de se produire, lui expliquant qu’il venait de trouver son amie laisser pour morte sur le bord de la route alors qu’il revenait de ronde.

Alan n’ayant eu des nouvelles depuis près de trois semaines suit Trouville. Entre temps, les acolytes de ce dernier avait ôter les liens qui attachait la jeune femme.
Alan près de son chevet, regarde alors la belle. Elle avait maigrit, le teint blafard, les lèvres séchées. Elle avait du traverser de rudes épreuves, ses vêtements dans un état lamentable. Il demande à Trouville de lui ramener une bassine d’eau chaude pour faire sa toilette et faire tomber la fièvre qui commençait à monter. Trouville envoie ses larbins restant aux cotés d’Alan. Celui ci le regarde, lui demandant de sortir. Il sorti à contre cœur peur que Darkrystal parle. Il pénètre à nouveau apportant le nécessaire demander. Alan était assis au coté de la jeune femme.

Alan ôte les ballerines de Darkrystal, il remarque alors les traces de lien sur ces chevilles et ses poignets. Le cœur de ce dernier fit un bond, elle avait été prisonnière. Se souvenant alors d’une attaque trois semaines plutôt non loin d’ici. Cela ne pouvait être elle qui avait été attaquée, elle était rescapée de ce brigandage… comment se fait il puisque tous ceux présent avait trouvé la mort.
Avec émotion il lui dépose un baiser sur son front. La belle proteste alors dans un geste de protection. Doucement, il commence à la dévêtir. Rougissant mais il devait le faire. Découvrant son corps famélique, voir squelettique. Entreprit la toilette de Krystal qui se débattait par moment, mais faible elle abandonnait rapidement. La souffrance se lisait sur le visage de Krystal. Il lui murmure alors des mots tendres essayant d’apaiser ses craintes.

Pendant trois jours, il resta à son chevet à s’occuper. Le médecin de la garnison était venu lui rendre visite et surveillé l’état critique de Darkrystal. Il avait réussi à faire tomber la fièvre. Mais il fallait à tout pris qu’elle mange… Ses lèvres et son teint avaient repris un peu de couleur. Alan s’inquiétait énormément de son état de santé. Elle cauchemardait, disait des mots incompréhensibles…

Doucement elle s’éveille dans la nuit, elle regarde autour d’elle effrayée. Aucun son ne sort de sa gorge tant elle est sèche. Elle voit un homme près d’elle, la peur au ventre elle essaie de se lever. Impossible son corps ne la suit plus, elle gémit de douleur. Alan se réveille en sursautant, il la regarde avec un grand sourire et l’apaise. De voir son ami Alan, elle se sent rassurer mais se méfie. Peut être veut il lui aussi la vendre au Marquis. Il lui apporte de quoi boire. L’aidant à boire, ils échangèrent un regard. Son regard était attendrissant remplie de tendresse. Elle ne pouvait croire qu’il lui veuille du mal.
Sa gorge un peu moins sèche elle le remercia d’un sourire et d’un signe de tête. Assis à coté d’elle, il lui pris la main, la porte à ses lèvres et dépose un doux baiser. Elle aperçut alors ces bandages et se souvint des liens qui lui avait tant brûler… Une larme coule alors sur sa joue. Alan la prit dans ses bras et la console. Ses mots l’apaisés et doucement elle s’endormit dans le creux de ses bras … Alan s’allonge alors à ses cotés la gardant bien près de lui…

o.O.o

Au petit matin, tout deux blottit l’un contre l’autre, Alan la regardait dormir. Se posant des milliers de questions… Qui avait pu bien lui faire cela ? Se souvenant de son histoire avec le Marquis, il eut froid dans le dos. Pas après tant d’année…

Darkrystal ouvrit les yeux demandant à boire. Sa voix se faisait enfin entendre. Alan heureux de la voir éveiller lui dépose un baiser sur son front et rougit. Darkrystal avait perdu tout l’éclat de ses yeux verts, un regard triste et livide. Il lui donne alors un verre d’eau et ordonna à un soudard de bien vouloir rapporter un petit déjeuner pour la demoiselle. Darkrystal ne disait mot, se demandant depuis combien de temps elle était allongée dans ce lit. Elle se souvenait d’une pièce sombre, froide et humide, dormant à même le sol sur une paillasse… des bruits de pas, des chuchotements, des voix qui la menacer …perdu dans ses pensées elle n’entendit pas Alan lui parlé. Le regardant il repris donc : Darky faut que tu manges…
Elle ouvrit la bouche et goûte la soupe chaude. Tout deux ne disaient mots, soudain la porte s’ouvrit. Angus Trouville venait voir Krystal.
On m’a dit qu’elle s’était réveillée, je venais voir… venez prendre de ses nouvelles !
Krystal reste immobile, pétrifiée de peur… Alan la regarde alors mais déjà Angus la serrer dans ses bras Qu’il est bon de vous voir saine et sauve… Ma pauvre dame je vous ai trouvé en bien piteux état…Alan allez vous reposer, je m’occupe de Lady Darkrystal. Cela fait quatre jours que vous n’êtes pas sorti de cette chambre.
Alan hésitait à la laisser, mais une douche lui ferait du bien. Il dépose un baiser sur le front de Krystal qui semblait soudain effrayée. Regarde alors son ami Trouville qui lui fait un sourire, bizarre.
Ca va Darky ? lui demande Alan Elle fit un signe de tête en ayant vu le regard que lui avait lancé à ce moment Angus Trouville. Je reviens rapidement ma belle. Angus faut qu’elle mange surtout. Je fais venir le médecin aussi. A de suite.
Il quitte la pièce en jetant un regard à la demoiselle mais commence alors à s’interroger. Pourquoi est elle effrayé en voyant son ami, elle le connaissait pourtant ? Tout en réfléchissant et s’interrogeant il se dirigait vers ses appartements pour se changer et faire une rapide toilette.

Krystal regardait Trouville effrayée, essayant de cacher sa peur. Elle se savait très peu vêtue et espérait que celui ci n’en profite pas. Ni même lui ferait encore du mal. Ses mains tremblaient, les cachant sous les draps.
Il ne quittait son regard continuant à lui donner sa soupe.
Alors Eléanor, vous allez reprendre des forces maintenant, ne me faites plus une telle peur…
Krystal ne disait mot. Il se penche vers elle, elle recule précipitamment, elle avait peur et jouait avec cela. Il sourit heureux de la savoir craintive et horrifié devant lui. Il commence à lui parler alors du Marquis qui pensait l’épouser d’ici le mois prochain. Et qu’il toucherai ainsi une grosse somme pour l’avoir enfin rendu à qui de droit. Posant la soupe sur la table de chevet il continuait à faire son monologue. Il regarde alors sa poitrine toujours aussi généreuse, il approche sa main et lui ouvre la chemise essayant d’en voir un peu plus avec son doigt. Krystal s’apprête à le gifler mais celui ci l’en empêche d’un simple regard et d’une simple pression de sa main sur l’autre poignet qui l’a faisait souffrir.
Elle plisse le front serrant les dents. Il se penche alors et dépose un baiser sur la joue en lui murmurant à l’oreille : pas un mot à votre ami Alan sinon je le tue. La porte s’ouvrait à nouveau. Alan entre accompagné du médecin. Ce dernier l’examine rapidement et s’en va laissant Krystal se reposer. Alan veillant à ses cotés.

Alan avait appris par Trouville qu’il souhaitait la voir s’installer chez un ami dans un domaine près de Vincennes. Elle pouvait ainsi mieux se rétablir. Les voilà ainsi parti avec un petit groupe de soldat vers Vincennes

Fin Avril 1452 : Vincennes

Le manoir se tenait légèrement en retrait du fief qu’il surplombait, à la manière d’un aristocrate arrogant. Ses bâtiments de pierres grises, taché de lichen et de mousse se confondaient avec le paysage des collines et des forets. Ils galopaient depuis quelques jours, ils s’étaient arrêtés assez souvent, Darkrystal étant prise de nouveau par une forte fièvre. Ils traversèrent le village sous les regards de quelques gens. Passèrent enfin la grille du manoir.

Alan transporte alors Darkrystal dans une grande pièce suivant Angus Trouville. Les plafonds étaient pas très hauts et la pièce éclairée par des chandeliers. Un lit au centre de la pièce ainsi qu’une grande bassine contre le mur de pierre opposé. Délicatement, Alan la dépose sur le lit et ôte ses ballerines. La couvre et lui dépose un baiser avant de s’en aller. Il espérait qu’elle était en effet en sécurité mais des doutes concernant son soi disant « ami » avait fait éruption. Déjà la blessure à son épaule et son soudain intérêt pour Darkrystal.

Angus dû partir en mission urgente avec ses cavaliers. Il envoie ainsi un message au Marquis de sa situation qui lui dit alors de poster un espion au Manoir. Alan restait ainsi pratiquement seul avec Darkrystal.

Les semaines passèrent, Darkrystal commençaient à sortir profitant ainsi de la belle saison d’été. Elle avait repris un peu de poids, le visage avait repris un teint clair et légèrement halé. Ses yeux, leurs si bel éclat. Darkrystal et Alan devenaient de plus en plus complices. Elle reprenait doucement goût à la vie.
De temps en temps, Alan amenait le sujet sur ce qu’elle avait subit mais Krystal se refermait alors comme une coquille. La seule chose qu’il savait c’est qu’elle avait survécu ne sachant pas pourquoi à l’attaque de la calèche. Elle avait été profondément attristée en apprenant la mort de la Duchesse. Alan ne voulant plus revoir ses yeux si triste préférait alors éviter le sujet. Mais elle lui cachait quelque chose il en était persuadé.

Un soir, alors qu’ils se racontaient alors leur vieux souvenirs avec Misti, Darkrystal se souvenait de cette époque nostalgique, ils reçurent la visite d’un messager. Une lettre pour lady Eléanor. Alan ne connaissant personne de ce nom là, s’apprêtait à le renvoyer quand Darkrystal l’arrêta. La regarde alors étonné. Elle prit l’enveloppe et l’ouvrit.

Citation :

« Ma chère Eléanor, ma douce,

Moi dont la vie est suspendue à ton dernier baiser ! Un autre amour se serait-il glissé dans ton cœur , J'ai la fièvre de toi, le mortel besoin de toi. le goût de l'odeur exquise de ta chair me troublent pendant des nuits exaspérées et désireuses
Ton visage illumine mes journées, je revois encore tes grands yeux émeraudes avec ce regard taquin. Je n’aurai du partir ce soir là. Aujourd’hui, je te retrouve mais je ne peux te rejoindre me trouvant en pleine bataille. J’ai appris par ton cousin qui avait surpris une conversation entre ton oncle et le marquis que tu te trouvais ici. Depuis près de trois ans je te recherche, n’arrivant pas à t’oublier. Je tenais juste à te faire savoir que tu es en danger. Le marquis compte venir t’épouser sous peu en échange d’un effacement d’une grosse ardoise. Je t’en pris, sauve toi rapidement. Ne voulant point apprendre que tu épouses un homme aussi méprisant. Je donnerai ma vie si demain je venais à l’apprendre qu’il te retient prisonnière.
Sauve toi je t’en conjure. Je te retrouverai à nouveau.

Ton bien aimé dévoués
Laurent

Je t’aime ma douce. »

Lisant ces quelques lignes, le visage de Darkrystal avait changé, Laurent était toujours en vie mais elle ne pouvait s’échapper au risque de mettre la vie d’Alan en danger. Celui ci la regardait attendant une explication. Le visage sévère, il se servit une liqueur et patiente que lady Darkrystal veuille bien congédier le messager. Elle pris alors un parchemin, une plume et inscrit quelques lignes expliquant la situation et qu’un jour elle serait à ses cotés car elle non plus ne l’avait oublier… Elle remit le plis au messager et le congédia. Regarde alors Alan et pris place en face de lui sur le sofa.

- Eléanor ??? Depuis quand t’appelles tu ainsi ? Qu’est ce encore cette histoire ? Qu’as tu fais ? répond moi s’il te plait !!
- Mon prénom est Lady Eléanor De Montaraux depuis ma naissance c’est la seule chose que j’ai omis de dire quand je vous ai raconter mon histoire à Misti et toi. Peur que vous ayez des problèmes. Tu connais mon histoire Alan…
- Oui je la connais et je pensais que tu l’avais un peu oublier. Comment se fait il que tu reçoivent un parchemin ici même sous le nom de ton véritable prénom ? Connais tu cette demeure ou le propriétaire de ses lieux ?? but sa liqueur d’un trait.
- Je… n’ai pas oublier qui je suis, je ne peux Alan. Je ne connais pas cette demeure Alan crois moi, ni même son propriétaire. Je sais juste que la personne qui m’a écrite sais que je me trouve ici par l’intermédiaire de ma famille. Pourquoi te mets tu dans un tel état pour l’histoire d’un parchemin et de ma véritable identité ?

Il n’en revenait pas. Elle restait calme, sa famille savait qu’elle se trouvait ici et ne s’alarmer pas sachant qu’elle fuyait le Marquis. Il se lève et la prends dans ses bras. Se penche et lui murmure alors
- Darky nous devons partir tu es en danger ici … puis plus haut je crains pour ta vie c’est tout. Je te demande une dernière chose : Y a t il un lien avec ton enlèvement, Darky ?

Elle le regarde puis pour la première fois elle lui mentirai le protégeant ainsi :
- Je ne souhaite pas partir Alan… je ne veux pas parler de cette histoire !!!
Une dispute était sur le point d’éclater, mais elle ne pouvait lui dire la vérité sur Trouville. Ce qui l’attendait. Elle détourne alors son regard et s’apprête à sortir de la pièce. Celui ci la retient par la main.
- Tu mens Darkrystal !!! Je lis en toi comme dans un livre ouvert, tu paniques au fond de toi ! Dis moi la vérité que caches tu !
Ne la voyant pas répondre, il commençait à s’énerver. Le regard vert d’Alan chercha celui de Darkrystal, puis descendit sur sa gorge, s’attarda un instant, avant de remonter vers son visage. Il murmure quelque chose, qu’elle ne comprit pas immédiatement, tant elle était sure de ce qu’elle allait entendre. Il se penche alors et écrase un baiser sur ses lèvres avant de quitter la pièce en claquant la porte ce qui fit sursauter Krystal encore bouleversée.

Elle reste un moment assise à réfléchir, se demandant peut être qu’avec Alan se serait plus facile de s’échapper mais au risque de le voir se faire tuer. Demain ce serait Noël, elle alla finir de préparer son petit cadeau pour son ami. Elle sortie discrètement la chemise et repris sa broderie. Essayant de se changer les idées. On toque alors à la porte, le majordome venant voir si tout aller bien. Il avait entendu les portes claquer et quelques cris il voulait s’assurer que tout aller bien. Elle lui sourit en guise de réponse et repartit aussitôt. Se méfiant de lui, Krystal ne lui parlait pratiquement pas. Il lui avait semblé l’avoir déjà rencontrer mais ne savait plus où… dans le doute elle s’abstenait de parler devant le personnel. Connaissant le marquis il avait sans doute mettre un espion parmi eux.

Terminant sa broderie, elle plie la chemise et met un beau ruban autour faisant un flot. Elle monte dans sa chambre et entend alors un bruit dans la chambre d’Alan. Doucement elle toque à la porte, aucune réponse. Elle décide d’y entrer pour mettre les choses au clair entre eux. Elle voulait passer de bonne fête de Noël et ne voulait pas que son mensonge les gâches.

Elle entre dans la pièce à peine lumineuse, Alan, les genoux remontés jusqu’au menton, la tête inclinée sur le coté, dormait dans son baquet. Elle l’observa un instant, puis avança sa main et toucha les muscles ronds de son épaule.
- Alan ? Sire Alan ? Réveille-toi. Il ne faut dormir dans son bain. L’eau refroidit. Viens à présent. Il ne réagit pas. Krystal toucha cette fois ses cheveux mouillés.
- Hum, grogna Alan.
Il ouvre les yeux et, soudain, se redressa en faisant déborder l’eau du bain.
- Je crois que je me suis endormi. Pardonne-moi. Eloigne-toi !!
Et sans attendre, il se leva, enjamba le bord du baquet pour saisir une pièce de tissu pliée sur le tabouret voisin.

La respiration de Darkrystal s’arrêta net. Elle s’efforça de détourner les yeux de ce corps si puissant, qui paraissait encore plus grand sans vêtements. La peau d’Alan était légèrement halée par le soleil, jusqu’à la ceinture, et les genoux aux pieds. Il avait les fesses rondes, fermes et blanches, ses cuisses étaient couvertes de poils dorés. Darkrystal lui fut reconnaissante d’avoir eu le bon goût de lui tourner le dos. Elle se demanda si le ciel s’était montré aussi généreux pour tout ce qu’elle ne voyait pas de lui, et un frisson d’appréhension lui parcourut le ventre.

Avec une efficacité dont toute bonne maîtresse de maison aurait pu être fière, elle se mit à lui préparer le lit, tirant sur les couvertures, tapant sur les oreillers. Mais elle cherchait surtout à occuper autrement son regard et ses pensées. Elle sentait ses pommettes chaudes, elle souriait alors.
Sans bruit, Alan s’était approché d’elle, et, dans son dos, presque à son oreille, lui dit : Je dormirai par terre.
Elle sursauta. Puis se mit à rire en comprenant la taquinerie. Alors tenta de faire de même.

- Très bien si tu insistes… Elle prit un coussin et le jette alors par terre. Saisit un second coussin et se retrouva elle-même alors allongé sur le lit. Alan l’ayant poussé du pied. Elle se mit à rire de plus belle. Il rit avec elle et s’allonge à ses cotés alors. La prend dans ses bras et regardant le plafond soupir.
- Darky j’aimerai comprendre…

Il se retourne et la regarde. Elle s’était endormie. La contemple un moment, puis avec mille précaution, s’allonge à ses cotés, veillant à ne pas la toucher. Il se mit à réfléchir alors, s’enfuit quelques années auparavant pour ne pas épouser le Marquis, là, elle sait qu’il la retrouver et elle ne se sauve pas. Qui aurait pu avertir le Marquis mis à part … il n’en revenais pas Trouville… se souvenant maintenant de sa blessure à l’épaule, alors qu’il venait de retrouver Krystal sur le bord de la route… Il en était certain Trouville était de mèche avec le Marquis et avait sans doute menacé Krystal de se taire. Il regarde alors la flamme de la bougie qui illuminée la pièce, mettant des ombres dansantes sur le corps de Krystal. S’imaginant le jour, il avait du la dévêtir… il rougit.
Un désir de caresser la jeune femme s’empara de lui. Ferma les yeux, tenta de résister. Et pourtant, malgré cette volonté sa main s’avança. Du bout des doigts, il lui effleure le visage. Puis doucement, il l’enveloppe de ses bras. Et s’endort à son tour un sourit au lèvres.

Au petit matin, Darkrystal se réveille et se trouve dans les bras d’Alan. Elle n’ose pas bouger, peur de le réveiller. Elle tente pourtant de soulever son bras qui l’enserre pour se hisser du lit, mais elle se senti rapprocher du corps de celui ci en l’entendant grogner.
- Alan ?…dit elle en murmurant.
Pas de réponse. Elle sent alors la main d’Alan lui caresser son ventre. Elle rougit et frisonne. Alan continue, délicatement il glisse sa main sous le corset de son amie qui lui tapota la main.
- Alan, s’il te plait.
Il retire alors sa main et se retourne en calant son dos dans les oreillers et mis ses bras sur sa tête en poussant un léger soupir.
- Comment dois je t’appeler maintenant… Darky ? Eléanor… ?

Darkrystal se retourne, prenant appuie sur une main, le regarde alors en observant à la dérobée sa vaste poitrine aux muscles parfaitement dessinés. Sa peau brunie était couverte, entre les mamelons, de poils bouclés et denses, blondis par le soleil. Darkrystal avait envie d’y passer les doigts.
Une nouvelle fois, Alan se retourna constatant qu’elle ne répondait pas.
- Alors Darky ou Eléanor ?
- Darky, Alan !! pourquoi changée ?… maintenant tu connais mon prénom mais ça ne change rien. Elle remarque alors une tache foncée sur son épaule, elle la fixe et s’aperçoit qu’il s’agit d’une vilaine blessure mal recousue. De quand date cette blessure Alan ?
- Ce n’est rien Darky… elle est presque guérie.
Il la voit alors le pousser pour qu’il se mette à nouveau sur le dos, se pencher sur son épaule en s’asseyant sur lui à califourchon. Seigneur suis nu sous ce drap elle n’y pense pas ?
- Laisse moi regarder s’il te plait. Promenant ses doigts délicats autour de la plaie, elle s’écrit alors : c’est enflammée !!!
Alan levant un sourcil, sourit. Il observait la robe de Krystal, où la pointe de ses seins faisait une saillie suggestive.
- Si tu continues, c’est mon corps qui pourrait bien en faire de même.
Il la vit alors se reculer, lui sourire et rougir. A quoi pensait elle soudain ? Il avait envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser mais il ne le pouvait peur qu’elle ne lui échappe. Maintenant qu’il pensait que Trouville lui voulait du mal, il préférait garder un œil sur elle.

Elle pensait à ce corps, à ses larges mains lui caressant la peau, elle tremblait de désir. Elle ouvrit la bouche, cependant, les mots s’arrêtèrent dans sa gorge.
Oui, Darky ?… Elle inspira profondément : je m’excuse pour la nuit passée Alan. Je ne voulais nous quereller. Pardonne moi de t’avoir …
Il la regarde alors un sourire se dessiner sur ses lèvres, puis attrapant le bas de son corset il l’entraîne vers lui. Leurs lèvres se rapprochèrent et Krystal y dépose alors un baiser.
Surpris, Alan la regardait sans quitter ses douces lèvres. Doucement leur tendre baiser se transformait en un doux baiser tendre et fiévreux. Il ne voulait mettre fin à la douce sensation de ses baisers mais il risquait d’en vouloir plus. Leurs lèvres se quittèrent et regarde alors sa belle amie. Il était fou d’elle depuis tant d’année…

Se plongeant dans le regard d’Alan, Krystal décide de lui donner rendez vous secrètement dans la cabane de la forêt vers midi. Etonné, il acquise d’un signe de tête, ce qui confirme certain de ses soupçons. La belle se leva enfin, et regagna ses appartements pour se toiletter et se changer. Ce soir, c’était noël et elle avait bien l’intention de profiter de la présence d’Alan et d’oublier ses soucis.

Il neigeait dehors, Darkrystal attela un cheval et se dirige alors avec un panier en direction de la cabane. Vérifiant qu’elle n’était pas suivit. Alan ne tarderait pas à arriver.

Dans la cabane : noël 1452

Darkrystal venait d’allumer un feu dans la cheminée, pose une nappe sur la table de la cabane et allume le chandelier. Noël, elle le passerait ici avec Alan, à l’abri des regards et des oreilles.
Elle entendit des bruits de pas à l’extérieur, elle ne bougeait pas gardant sa main sur son épée. Non loin son arc était posé. Elle entend son cheval hennir, puis plus rien. Un léger toc à la porte, puis entendit la voix de son ami. Rassurer elle ouvrit la porte. Il la prit alors dans ses bras, la portant d’un bras tandis que l’autre tenait sa besace. Il lui dépose un tendre baiser sur son nez, puis son front et la pose à terre.

Krystal le trouvait très enjoué en cette soirée, et ravit de le voir ainsi, l’invita à passer à table. Ils se racontèrent de nouveau leurs souvenirs, il se dévoila également concernant son passé et ses missions passées à l’armée. Krystal l’écoutait tout en buvant plus que de raison, ce qui n’échappe pas à Alan.
Le repas terminé, ils échangèrent leurs présents. Alan heureux de sa nouvelle chemise brodée, reconnaissait les talents de la belle. Lui ouvrit alors sa besace et lui tendis un paquet. Elle l’ouvrit et y découvre un somptueux bijoux. Un fin bracelet en or sertie de petits éclats d’émeraude. Heureuse elle le remercia alors.

Tout deux assis sur le tapis devant la cheminée, ils buvaient et papotaient, regardant danser les flammes dans l’âtre. Krystal alors pose son verre, s’installe alors en face d’Alan et lui expliqua alors son enlèvement en chuchotant. Certain mot n’arrivait pas à sortir tant l’émotion était présente. Elle avait les larmes qui lui picotaient les yeux en se remémorant sa souffrance, son désir de périr pour ne pas se retrouver face au Marquis. Il l’écoutait sans rien dire, la laissant vider son poids qui la peser sachant qu’à présent ses doutes étaient confirmés. Tout deux étaient en danger. Il fallait établir un plan de fuite. Il savait qu’elle n’aurait dû raviver des souvenirs aussi pénibles, mais elle semblait avoir envie d’en parler. Il sourit tristement. Son visage paraissait étonnement clair dans la demi pénombre. Il s’approcha d’elle, sans autre intention que de la réconforter, et posa la main sur sa joue.

Il t’a frappait, ta toucher, je le tuerai, je te…

Des larmes emplirent les yeux de Krystal et commencèrent à couler le long de ses joues. Elle ne chercha plus à les retenir. Les souvenirs d’autres brutalités affluaient à sa mémoire.
Alan lui entourant les épaules de ses bras, elle posa sa tête contre sa poitrine et tendrement du bout des doigts lui sécha ses larmes. Elle se serra alors contre lui, s’abandonnant dans ses bras. Blotti contre lui, Alan mijotait sa vengeance dans sa tête, tandis qu’il caressait le dos de son amie. Restant ainsi un long moment, devant le feu, ne disant mot. C’est à sa respiration devenue plus lente et régulière, qu’Alan comprit qu’elle s’était enfin endormie. Pauvre ange, pensa t il en poussant un soupir, comme elle avait dû souffrir. Il se demanda combien de temps Trouville l’avait tourmentée.

Une envie de tuer cet homme grandissait en lui, crispait ses muscles, le faisait trembler, lui obscurcissait la raison au point qu’il envisagea de seller son cheval, cette nuit même et d’aller châtier cette canaille. Une idée surgit alors… il aimait Krystal, il n’avait qu’à l’épouser ainsi elle échappait à Trouville et au Marquis. Il lui en ferait se demande dès demain. Sur cette pensée, il s’endormit à son tour, gardant près de lui sa belle dans ses bras.

o.O.o

Les festivités passèrent, Alan et Darkrystal avaient appréciés les derniers jours. Sachant le sentiments qui les unissait elle aurait souhaiter accepter la demande en mariage. Mais le marquis ne lâcherait pas prise il risquait de mourir s’il apprenait qu’Alan était au courant.
Alan lui avait dis d’y penser, d’y réfléchir, car dans n’importe quel cas, il donnerait sa vie pour elle.

Mi janvier 1453.

Trouville libéré de ses fonctions, retourne au manoir de Vincennes afin de ramener Darkrystal auprès du Marquis qui n’avait pu lui aussi pour des obligations militaires. Elle avait reçu un courrier stipulant de son arrivée deux jours plutôt , et depuis avait un nœud à l’estomac.
Alan absent depuis deux jours pour se rendre auprès du père Denis devant les unir, ne revenait pas. Krystal tournait en rond…Alan arrivait demain malheureusement Trouville arrivait ce soir.
Dans la petit salon, assise sur le canapé, elle brodait. La porte s’ouvrit alors brusquement elle sursaute. Il se dirige vers elle, lui fit deux bises et se trouve assis à ses côtés. Il l’observait du pied à la tête elle était radieuse et en bonne forme. Toujours aussi séduisante. Il avait même songée ne pas la vendre au Marquis mais trouillard il préfère encore l’argent.
- Alors Eléanor, comment vous portez vous ? Je vois que vous vous êtes sagement tenue, est ce par amour pour votre ami Alan ? Pas même souffler un mot, je vous félicite, je n’ai nul besoin de mettre fin à ses jours. Je vous en remercie.
Elle ne sifflait mot, la peur n’était pas présente pourtant dans son regard. Aurait elle plus peur de lui.
- Alors vous avez perdu votre langue lady ?
- Non, messire. Ma langue est toujours aussi bien pendue. Je vous serais gré de bien vouloir prendre un autre canapé, je ne tiens à sentir votre odeur de vinasse qui s’échappe de votre bouche.
- Je vois en effet que vous n’avez pas perdu votre langue Lady. Mais j’espérai de vous recevoir un baiser.
- jamais !!! siffla t elle. Elle pose sa broderie se lève et s’apprête à quitter les lieux. Ainsi elle pourrait cacher sa peur et s’enfermait dans sa chambre jusqu’au retour d’Alan.
- Mais dites moi où se trouve notre ami ? l’avez vous fait fuir également, avec votre sale caractère ?
Il s’était alors levé et s’approchant de Krystal avec un sourire en coin. Krystal préféra vite fait prendre congé, mais ce dernier la rattrape par le poignet.
- Où courrez vous si vite Eléanor ? Vous évitez toute mes questions… vous ferais je peur ?
- Point du tout messire !! je souhaite uniquement allez me reposer, bonne nuit messire.
- C’est ainsi que vous me recevez après une si longue absence. J’aurai voulu un peu de tendresse de votre part.
- Vous plaisantez j’espère, vous ne croyez pas que j’allais vous dérouler le tapis rouge ou vous sauter au cou après ce que vous m’aviez…
-tss tss tss… moins fort il ne faut que l’on nous entende… Il lui attrape le bras et la fais rasseoir sur le canapé. Dégage son bras des sales pattes de Trouville en le fusillant du regard.
- Je vous ai dis que je souhaitais prendre congé. Je ne veux point de votre compagnie messire. Bonne nuit.
- Nous devons DISCUTER Lady.
- Nous discuterons demain messire. Bonne nuit. Sur ce, elle ne lui laissa guère le temps de rétorquer qu’elle avait disparu dans les couloirs du manoir. Une fois dans sa chambre elle s’enferma à double tour.

Le lendemain, Krystal patientait de voir arriver Alan. Elle passe sa journée à tenter d’éviter Trouville. Pendant le repas, il ne cessait de l’épier, de la toucher…ne parvenant pas à la déstabiliser. Elle savait qu’Alan allait arrivé d’un moment à l’autre.
- Eléanor, le marquis m’a demandé de vous ramener d’ici trois quatre jours nous prendrons la route avec mon escorte personnelle. Je vous demanderai de vous tenir à carreau sinon… je ne sais ce que je ferais de vous !!
- Qu’avez vous à gagner à me ramener à ce monstre ? Le connaissez vous vraiment ? Un homme qui oblige des larbins de votre espèce à venir chercher sa soi-disant épouse. Ca me fais bien rire. Il ne peux se déplacer lui même… Je ne partirai pas, je ne vous suivrais pas, plutôt mourir que de me retrouver près de cet infâme homme !!!
- Qu’ai je à gagner, ah ah ah !!! un rire se fait entendre … vous me faites rire Lady, déjà pouvoir vivre enfin tranquille sans passer mon temps à vous chercher. Puis de toute manière vous êtes obligé de venir un point c’est tout !!! de gré ou de force !!! M’avez vous bien compris lady Eléanor !!!
- Je suis pas lady Eléanor, je m’appelle Darkrystal !!! La Lady Eléanor n’est plus…vous l’avez tuer quand vous l’avez enlever, séquestrer et maltraiter. M’avez vous comprise ? Donc laissez moi vivre en paix et dites à messire le Marquis de venir me chercher si l’envie lui prend.
Darkrystal s’était emporter, elle risquait de mettre en colère Angus Trouville. Se lève de table, claquant la porte de la salle à manger, elle se dirige alors vers les écuries.
Elle n’en pouvait plus, sa haine sa colère se déchaînait en elle. Elle entendit soudain un bruit derrière elle. Elle se retourne et ne vit personne. Bridant son cheval, elle partit faire un tour en forêt.

La nuit tombée tout comme la neige, Alan n’était toujours pas de retour, l’inquiétude s’empara d’elle. Elle refuse de dîner avec Angus Trouville et préfère rester dans sa chambre où elle s’était préparer un bon bain chaud dans le baquet. Elle se dévêtit puis s’enfonce dans l’eau chaude du bain. Elle commençait à se délasser. Les yeux fermés elle pensait à Alan, leur prochaine union. Elle n’avait pas oublier Laurent mais elle devait essayer de tourner la page et Alan était un ami et un homme respectable. Perdu dans ses pensées, elle s’était endormi dans le baquet. L’eau glacée l’a réveille et fut surprise de trouver Angus l’épiant dans son bain un sourire aux lèvres.
- Que faites vous ici, messire, je vous prie de sortir de ma chambre !! Depuis quand était il ici à la regarder. Malgré l’eau glacée, elle ne comptait sortir de ce baquet devant ce malotru.
- Je ne tiens pas à sortir Lady, je souhaiter m’entretenir avec vous. Puisque vous m’évitez à longueur de journée, je viens à vous. Sortait de cette eau glacée, vous allez attraper froid. Ne l’a voyant pas sortir, il se lève prend un tissu de ses deux mains et devant le baquet patienter quelle veuille bien se donner la peine de se lever.
- Sortez !!! Eléanor !!! I MME DIA TE MENT !!!!
Darkrystal ne tenait pas à se montrer nue devant cet homme. Elle le regarde ne sachant que faire, elle grelotte. Et s’exécuta en lui demandant de bien vouloir regarder ailleurs. Envelopper dans le large tissu elle se retrouve alors dans les bras d’Angus. Celui ci la soulève de terre et la pose sur le lit.
- Lâchez moi, TROUVILLE !! celui ci s’allonge alors sur elle et s’empare de ses lèvres. D’une main il tenait les poignets de la jeune demoiselle, tandis que l’autre se glisser sous le tissu. Darkrystal tente de se dégager en se débattant comme une furie. Celui ci serrant plus son étreinte.
- Restez tranquille… lui murmure t il… Personne ne peut vous entendre, nous sommes seul. Criez, hurlez comme vous voulez personne ne viendra…
Darkrystal cherchait à le faire basculer hors de lit mais celui ci avait pris une telle posture qu’il lui était impossible de bouger au risque de lui facilité de passer ses sales pattes sur elle.

Elle lui mordit l’oreille, ce qui lui coûta un soufflet. Malgré le sang qui coulait, il essuya d’un revers de main son sang. Otant alors le tissu qui envelopper la jeune femme, il lui attacha les mains. Pouvant ainsi la contempler à la lueur des flammes des bougies, il commence alors à desserrer la ceinture de son pantalon. S’allonge sur elle et commence alors pour Krystal un moment de torture. Elle criait, hurlait se tortillait, s’épuisait en se débattant comme une furie, un coup de genoux alors dans le bas ventre d’Angus le fit tordre de douleur un instant. Un nouveau soufflet sur le visage de la belle. Du sang au coin des lèvres, les larmes ruisselants elle allait y passer…
S’apprêtant à la pénétrer enfin, il lui murmure alors à son oreille des choses qu’elle ne comprenait pas. Il avait bu comme à son habitude. Darkrystal criait une nouvelle fois, se déchaînant pour le faire basculer. Elle réussit à lui faire perdre l’équilibre pendant qu’il faisait glisser son pantalon. Il se relève, l’ôte complètement et reprend place alors au dessus d’elle. Un coup de pieds bien situés le fit se tordre de douleur. Il criait entre ses dents des injures. Elle en profite alors pour essayer de défaire les liens de tissu, en glissant ses poignets. Elle entendit alors du bruit sur le pallier, et cria de nouveau. Angus ayant repris ses esprits, reprend place et tente de finir son travail. Le poids de son corps l’écrasait, elle avait du mal à respirer. Elle priait, criait et sentit alors une main se glisser entre ses cuisses… elle lui mordit le cou mais pas assez fort. Nouveau soufflet qui l’assomma presque. Des bruits dans le pallier, elle espérait que quelqu’un vienne la sauver. Une porte s’ouvre, un bruit retentit puis plus silence, le corps d’Angus l’écrasant, ne bougeant plus. Que s’était il passer.
- Dame, ne craignez rien. Darkrystal rouvrit ses yeux, une dame se trouvait devant elle. Poussant alors Angus, elle détache les liens de la jeune femme. Darkrystal enfile rapidement une tenue et remercia la dame, une servante du manoir. Enferme alors Angus dans sa chambre. Elle devait se hâter à partir.
Courant vers les écuries, elle chevauche alors jusqu’à la cabane que seul Alan et elle connaissait. Demain, elle reprendrait la route… Elle fuierait à nouveau…

Alan arrivait avec le Père Denis au manoir, il vit alors au loin Darkrystal chevauchant rapidement vers la forêt. Il demanda au père Denis de ne soufflait mot sur son mariage. Et partit rejoindre Darkrystal se doutant qu’elle allait à la cabane.

Darkrystal essayait de se calmer, quand elle entendu des bruits de sabots sur le sol. Elle se cacha derrière le carreau de la fenêtre pour voir si Angus ne l’avait pas suivie. Elle aperçut alors Alan. Elle sortit en courant de la cabane et lui saute au cou. Après un tendre baiser échangé, ils rentrèrent tous deux dans la petite cabane. Elle lui narra sa mésaventure avec Angus. Alan fou de rage, souhaitait lui arracher les yeux, voir même le castrer. Il embrasse sa belle. Demain, il demanderai au père Denis de les unir dans la chapelle, ensuite il prendrait la fuite tous deux, pour le moment elle devait resté cacher ici et ne pas revenir au manoir. Ils s’endormirent blotti l’un contre l’autre devant la cheminée.

Au petit matin, il la quitte lui promettant de revenir dans la nuit en se mettant d’accord sur un code. Darkrystal se retrouve ainsi seule dans la cabane. Elle pris un livre et patienta, s’endormant par moment.

La nuit tombée, pas de trace d’Alan, elle commençait à s’inquiéter. Elle devait épouser Alan, elle avait une profonde amitié pour lui. Son cœur appartenant à Laurent depuis tant d’année. Sa dernière lettre lui avait fait resurgir tant de souvenirs. Elle entendit du bruit, zut la bougie est allumée, pensa t elle.. Un toc elle partit se cacher dans un placard dague en main. La porte s’ouvre, des bruits de pas, des chuchotements puis…les bruits s’éloignèrent de nouveau. Elle regarde discrètement avant de sortir plus personne. Elle ^ patiente un instant et sort de son placard. Alan ne revenait toujours pas. Elle finit par s’endormir.

Au petit matin, elle se réveilla un peu perdu. Mais la peur au ventre, Alan n’était pas revenu. Où pouvait il bien être. Elle décide de rentrer au manoir, et de passer par les coursives.

En se penchant, elle se coula par l’ouverture basse. Le passage, qui traversait le pied fort épais de la muraille, était plus long qu’elle ne l’avait imaginé. Elle avance prudemment dans l’obscurité, faisant glisser sa main, le long du mur humide pour se guider, attentive à ne pas heurter un éventuel obstacle. Les pierres roulaient sous ses pieds mais elle n’avait pas peur. Rien ne pouvait être pire que ce qu’elle venait de traverser.

Alan luttait contre sa conscience, tandis qu’Angus aboyait ses ordres à ses larbins. Il espérait que Krystal reste tranquillement à la cabane, mais craignait qu’elle ne vienne ici en pensant qu’il lui était arrivé malheur.
Darkrystal arrivait enfin au bout du tunnel, montant les escalier de pierre, elle se retrouve devant une porte. Doucement, elle la pousse et arrive ainsi dans une pièce harmonieusement décorée, la bibliothèque. Entendant des voix dans la pièce voisine, elle écoute. Elle reconnu la voix d’Angus, des bruits de papier froissé puis la voix du Père Denis. Le sujet de discussion étant la disparition de la jeune femme. Posant son oreille contre la parois elle écoutait la conversation. Elle entendit alors la porte, derrière elle, s’ouvrir. Son cœur se mit à battre à la chamade, la frayeur s’empara d’elle. Elle se retourne, elle était prise au piège.
Darky, c’est toi !! Alan la pris dans ses bras et l’enlaça en lui déposant un tendre baiser. Que fais tu ici, ma douce ? Je t’avais dis de rester cacher…
Oh Alan murmura t elle, j’ai eu peur pour ta vie ne te voyant pas revenir, j’ai cru que…Il l’enlaça à nouveau et l’entraîna discrètement dans sa chambre. Il devait éloigner Angus le temps pour lui, de demander au Père Denis de lui fournir un certificat de mariage même si celui ci n’avait eu lieu.
Krystal le regarde s’éloigner et s’installe sur le lit et entame une lecture en patientant jusqu’au retour d’Alan.

Enfin de journée, Alan revint un parchemin à la main et une petite bourse en velours. Regardant Krystal assoupi sur le lit, il se pencha vers elle et d’un délicat baiser il l’éveille. Elle le regarde souriant et pris le petit paquet, elle y découvrit à l’intérieur deux anneaux. Elle lui sourit rougissante, se souvenant alors des conditions de leur « mariage ». Il lui pris sa main et passa le petit anneau à son annulaire gauche, tout en la regardant. Elle avait les pommettes roses, ce qui fit sourire Alan. Il l’enserra dans ses bras et l’embrassa. Un léger toc à la porte brisa ce moment délicieux. Il prit rapidement son anneau qu’il passa à son doigt.
La servante qui avait aider Darkrystal auparavant apportait un repas discrètement dans un petit panier cacher sous une pile de chemise propre et repassée. Aussi vite qu’elle était arrivée elle repartie. Krystal mange rapidement le petit encas et ses fruits tout en murmurant avec Alan. Angus était parti à sa recherche avec un groupe. Alan élabora un plan pour la réapparition de Krystal.

Trouville revint au château et fut surpris de trouver Darkrystal installée devant la cheminée en train de broder.
Il vint à elle l’obligeant à quitter son ouvrage. La fureur dans les yeux, il lui tenait le bras et commença d’une voix mielleuse :
- Mais où étiez vous donc, Lady. Ne vous avisez plus de me faire une telle frayeur sans quoi…
- Je ne tenais point à rentrer je vous en conjure. Lui souffla t elle. Je vous prierai de bien vouloir me lâcher Trouville, vous me faites mal.
Il lui lâcha son bras et vit alors un anneau à son doigt. Qu’est ce donc ??? Le marquis est donc arrivé ?
- Le marquis ?… Je suis marié messire, aurai je omis de vous le dire ?
- Mariée ? A qui ? Hier encore vous ne portiez pas cet anneau.
- Oui marié à un homme depuis quelques années. Mais cela ne vous en regarde en aucun cas.
Il la regardait avec une lueur de rage dans les yeux. Elle venait de compromettre tout ses plans. Comment allait il apprendre cela au Marquis, il ne toucherai point son argent surtout qu’il avait dis au marquis qu’il comptait l’épouser s’il ne touchait pas sa prime .

Le père Denis trouva à ce moment là, pour faire son entrer dans le salon. Voyant messire Trouville tenant la jeune femme par la main il vit la rage de Trouville. Il les regardait tous les deux ne disant mot, jusqu’à ce que Trouville lui demande s’il était au courant de cette union. Le Père Denis acquiesce en disant que c’était lui même qui avait eu l’honneur de célébrer son mariage avec messire De Strode Alan.
- Alan ? Pourquoi ne m’a t-il rien dit !!! Il va goûtait à ma lame !!!
- Non !!! se mit à crier Darkrystal. Ne lui faites point de mal, je vous prie. Il n’est au courant de rien, il ne pouvait savoir que son ami pouvait être l’homme que vous êtes… un homme manipulateur, calculateur et… elle préféra laisser en suspens ses pensées. Elle était déjà à ses genoux pour le supplier. Il la regardait de son air hautain, un sourire au coin des lèvres.
Il se mit à rire en la voyant le supplier ainsi. Voulant épargner la vie de son époux. Ils la releva la fit asseoir sur le canapé et négocièrent un compromis. Le père devait en être témoin. Il ne disait mot et écoutait.

Assis dans la grande salle, prenant leur dîner, Alan arrivait enfin. Feintant les retrouvailles avec son épouse. Le dîner fut mouvementé, Darkrystal se disait qu’elle éprouvait peut être de l’amour pour Alan, mais pas au point d’accepter des souffrances qu’Angus lui promettait. Elle ouvrit la bouche pour le lui dire, mais les doigts d’Angus lui pincèrent la jambe sous la table. C’était un avertissement. Il lui avait demander de rester silencieuse. Elle ferma la bouche et attendit.
Le regard d’Alan erra dans la salle, la jeune femme se demanda s’il cherchait à évaluer les possibilités de l’enlever par la force ou par la ruse. Seul, sans ses hommes, il n’avait aucune chance. Et il le savait. S’il rentrait à Paris, il pourrait y préparer une attaque ou un siège , mais Krystal ne l’attendrait pas et fuirait à nouveau., où il ne penserait pas à aller la chercher. Elle souhaitait seulement que, d’ici là, Alan conserverait assez de bon sens pour ne pas forcer Trouville à le tuer. A la façon dont il avalait sa salive Darkrystal remarquait qu’il était plus ému qu’il ne le laisser paraître.
- Tu ne peux pas l’épouser, Angus, si c’est ton intention.
- J’en ai pourtant l’intention. …
- Je ne partirai pas sans elle, sans ma femme. Que le diable t’emporte !
- Il commencera par toi soi en sur, si tu me pousses à bout.
- Angus, je veux ma femme. Ne m’oblige pas à te tuer.
- Belle vantardise de la part d’un homme que je tiens à ma merci. apparemment ta future femme ne veux point te suivre.
Alan se pencha vers Krystal, au dessus de la table.
- Darky dis moi que tu désires rentrer à la maison.
Il la regardait et vit au fond d’elle, la peur, la frayeur. Qu’avait encore fait Angus pour que Darky ne dise mot, que son regard ait cette souffrance. Il devait s’échapper avec elle.
Elle ouvrit de nouveau la bouche en espérant qu’Alan comprendrait. Mais Angus la pince de nouveau.
Aie laissa t elle échapper. Alan les regarde alors. Il surveillait ses mots il savait qu’Angus n’hésiterai pas à le tuer et en déduit la conclusion que Krystal épargnait sa vie en se taisant. D’un coup il se demande comment elle avait pu atterrir dans le château sans qu’aucun ne la voit.
Il embrassa sa douce sous le regard d’Angus qui le mis hors de lui. Alan dégaina sa lame, prêt à se défendre. Krystal elle se leva, pris un couteau sous sa manche.
Je récupère mon épouse de gré ou de force, maos elle ne partira pas avec vous Angus.
Krystal avec le père Denis s’avançait vers la porte. Angus les protégerai… Krystal regarde son ami, puis pris la fuite, suivi du père denis. Se dirigeant vers l écurie, monte sur leur monture. Le père avait pris la fuite alors que Krystal fit demi tour attendant Alan. Le bruit des lames se faisaient entendre.
Elle pénétra de nouveau sur sa monture dans le hall d’entrée, le combat faisait rage. Elle sortie son couteau et le lance blessant Angus au poignet. Alan en profite ainsi pour monter derrière Krystal. Tout deux quittèrent le manoir au galop, ne sachant où se diriger. Ils entendirent crier au loin Angus, aboyant sur ces hommes… mais déjà ils étaient loin…

o.O.o

Février 1453 :

Les jours s’étaient écoulaient Alan et Krystal se dirigeait vers Lyon où il avait de la famille.
Un cousin pouvait les héberger dans sa modeste demeure. Etant que très rarement il avait mis ses sujets au courant de la venue de ce dernier avec son épouse.

Ils chevauchèrent tout deux, Darkrystal blottit contre lui, somnolant. Elle se sentait bien avec lui. Ils arrivèrent enfin chez le cousin d’Alan. Une belle petite demeure bordant une rivière. Tout était paisible. En pleine campagne ils ne seraient pas déranger et au moins ici, Trouville n’irai pas les trouver. Il avait appris par pigeon que le père Denis avait échappé au main de Trouville et se dirigeait vers Rome. Eux ne leur avait donner leur direction peur que Trouville ne soit au courant. Elle se trouva un emploi dans le manoir d’un duc qu’elle avait rencontrer lors de son voyage à Nancy tandis qu’Alan avait repris ses fonctions auprès de la maréchaussée de Lyon avec son cousin qui se marier prochainement.

Les jours passèrent, le printemps était enfin de retour. Darkrystal savourait sa vie avec Alan. Pour ce qui les connaissait ils les croyaient tous mariés mais il n’en était rien. Alan n’osait lui demander de l’épouser peur de connaître sa réponse. Il avait reçu des nouvelles de Laurent, il partait une nouvelle fois au front et cherchait toujours sa promise. Alan ne savait s’il devait en parlait à Krystal ainsi qu’à Laurent lui disant qu’il connaissait sa douce. Il préférait se taire peur de souffrir en voyant sa belle épouser l’homme qu’elle aimait.

Un soir, il eut la surprise en rentrant de trouver Krystal en une belle robe de sa confection. Elle avait posé des bougies, préparer un bon repas et l’attendait patiemment. Elle était resplendissante. Il réfléchis alors qu’est ce qu’on pouvait bien fêter. Il remarqua aussi le chaudron sur le feu, rempli d’eau bouillante. Devant la cheminée, un seau plein attendait son tour. Il jeta un coup d’œil dans l’angle de la pièce, un baquet où fumait l’eau du bain qu’elle s’apprêtait certainement à prendre. Le bain de Krystal serait le sien. Il la regarde alors tout sourire, elle vint vers lui et l’embrassa tendrement, lui donnant un verre de vin rouge.
- Que fêtons nous ma douce ?
- Rien en particulier, j’avais envie de te préparer un bon repas, passer une bonne soirée en ta compagnie en remerciement de tout ce que tu as fais pour moi. Tu n’as pas envie de passer une agréable soirée ?
- Si bien sur, alors festoyons. Il but d’un trait son verre et s’en servit un second. Il regardait Krystal, se dirige vers elle, et l’invite à s’installer à table. Le dîner était succulent. Il regardait de temps à autre le baquet qui fumait toujours. Doucement il la vit se lever, prenant un seau remplit d’eau bouillante et le verser dans le baquet. Sans rien dire, il se leva laissa tomber sa baguette et retire ses vêtements.
- Que fais tu ? demanda t-elle. Elle ne le quittait plus des yeux. Il pénètre dans le baquet et s’y installe. Un soupir de bien être lui échappa. Elle restait ainsi à le contemplait sans même bouger.
- Je vais prendre mon bain. La chevauchée, les marais et mon travail d’aujourd’hui, je pense que j’en ai bien besoin. Donne moi mon savon, s’il te plait. Le tiens me ferait sentir la fleur toute la nuit.
Cette odeur il n’en voulait pas pour lui même, mais il aurait aimé la respirer toute la nuit sur la peau de Darkrystal. Il ne tenait qu’à lui d’obtenir ce plaisir. Serait elle prête à se soumettre. Ne la voyant pas bouger, il lui sourit.
- Alors ma douce, tu me l’apportes ce savon ? Sortie de sa contemplation, il la regarde fouiller le contenu d’un des coffres. Elle revint avec du savon et une grande serviette qu’elle pose sur le tabouret à coté du baquet. Après avoir passé quelques minutes à jouir de la chaleur délassante du bain. Alan se pencha en avant et demande alors :
- Peux tu me frotter le dos, s’il te plait ? Krystal lui frotta le dos avec une infinie douceur. Sentant les mains délicates de Krystal sur lui, il fermait les yeux. Elle continua à lui frottait le dos puis doucement elle commence un doux massage, venant lui laver ses cheveux. Il sentit les doigts de Krystal lui masser vigoureusement le cuir chevelu, il en éprouva une véritable excitation. Il lui vint à l’esprit de lui demander de le laver entièrement ; mais il le savait, en constatant dans quel état le mettait le contact des doigt de Darkrystal dans ses cheveux, où cela allait les conduire immanquablement. La mousse l’aveuglait. Il tenta de la retirer mais aggrava plus les choses.
- Dis, j’ai du savon dans les yeux. Tu ne pourrais pas faire quelque chose ?Il entendit alors un petit rire. Elle s’amusait avec lui. Une vraie chipie cette Darkrystal. Elle avait le don de le mettre dans tout ces états. Une douche glacée lui tomba soudain sur la tête et les épaules.
- Aaaaaaaaah ! cria t-il en s’ébrouant. Toujours aveuglé par le savon, il chercha à tâtons la serviette. Une seconde douche glacée lui écrasa les épaules.
- Par le sang Dieu !!! Tu veux ma mort ??Donne moi la…Il attrapa alors la robe de Krystal. Il tira dessus ce qui fit que Krystal se retrouvait près de lui.
- Lâche ma robe, Alan, s’il te plait. Elle lui tendis la serviette.
- Non, ôtes moi toi même cette mousse s’il te plait. Je ne tiens pas à une troisième douche glacée.
Elle se penche alors pour lui ôter cette mousse. Il ouvrit un œil. Il la regardait, puis doucement son regard descend jusque ses lèvres, son cou et son décolleté. La tentation était grande. Il tenait toujours la robe de Krystal et d’un geste rapide et sec il la fit plonger dans le bain. Il la vit alors rire et rit avec elle. Puis il se pencha et lui pris la bouche. Un baiser révélant un douce, tendre et hésitante demande. Krystal se sentit fondre contre le corps de cet homme, prête à lui donner au delà de ce qu’il pensait recevoir. Quand le baiser d’Alan abandonna enfin ses lèvres pour glisser vers son cou, elle éprouva un désir irrésistible de lui dire combien ses embrassements lui avaient manqué.
Oh Alan, je…
Silence ma douce…Il appuya son injonction d’un baiser, ce qui fit fondre de nouveau la jeune femme. Le souffle d’Alan contre son visage, l’odeur de sa peau, la force de ses bras, et, surtout, ce grondement de fauve, qui exprimait son désir plus que n’auraient pu le faire les mots les plus éloquents grisèrent Krystal, au point qu’elle aurait été incapable de formée une pensée cohérente. Sa robe flottant, elle se leva et commence alors à la retirer sous le regard d’Alan. A quoi jouait elle ?…
Avant qu’il n’eut seulement songer à l’aider elle avait délacé sa robe, qu’elle avait détroussé jusqu’à la taille, avec la chemise légère qu’elle portait en dessous. Il l’attire alors vers elle, lui prenant de nouveau ses lèvres.
Elle l’avait mis dans tout ces états. Il abandonne leur baiser intense quelques instants pour faire passer le tout au dessus de sa tête, puis la serre de nouveau dans ses bras, en lui donnant un baiser si passionner. Il devait mettre fin à ce jeu. Elle n’était pas sa femme, il ne devait la déshonorée. Il ne devait profiter d’elle, même si elle semblait être prête à tout lui céder. Il quitta ses lèvres et pris le savon commençant alors à la savonner. Elle frissonnait sous ses doigts. Elle se laissait faire. Ils commencèrent à rire et à jouer dans le baquet tel des enfants. Des éclaboussures partout…
Il se leva, elle le vit nu dans toute sa splendeur. Il l’attira contre lui, l’enveloppa de la serviette et la sécha. Doucement il la souleva de terre et l’emporta sur le lit. Ils s’y étendirent, se blottirent l’un contre l’autre. Il lui caressa le dos, jouant avec sa chevelure flamboyante. Ils commençaient à s’endormir. La respiration de Krystal se faisait plus lente, plus régulière.
- Ma douce, je t’aime… il lui déposa un baiser sur le front et la contemple un instant avant de fermer ses yeux. Puis il entendit un murmure… Alan je t’aime. Ce qui lui fit sourire et s’endormit sur ces mots qu’il avait tant attendu.

o.O.o

Eté 1453 : Lyon

Ils passèrent de longues journées ensembles, se promener souvent à cheval. Elle avait réussit à se faire aimer dans cette ville. Elle avait repris ses cours en médecine avec l’aide de la duchesse, en échange elle lui confectionnée de merveilleuses toilettes et des chapeaux. Toutes deux devinrent des amies. La duchesse avait a une ou deux années près l’age de Krystal. Malgré leur complicité, Darkrystal restait simple, bizarrement ce luxe l’énerver, l’éreinter. Elle se contentait à chaque fois de peu. La duchesse aimait être en la compagnie de la jeune femme et lui demande alors sa relation exacte avec Sire Alan De Strode. Krystal rougissante, lui dit qu’il vivait ensemble mais n’était point uni. La duchesse sourit et lui dit qu’elle attendait un enfant et qu’elle aimerait quelle s’en occupe pour l’accoucher. Darkrystal avait vue les rondeurs de la jeune duchesse mais ne c’était jamais avancée à le lui demander.

En fin de cet été, elle aide ainsi son amie la Duchesse à accoucher d’un adorable petit garçon. L’accouchement fut rapide et douloureux, mais la maman tout comme l’enfant se portaient à merveille. Ces leçons de médecine avaient portés ses fruits.

Darkrystal se retrouve souvent seule en ce mois de septembre, Alan partaient souvent avec son cousin et la maréchaussée à la chasse des brigands. Elle se préparait aussi à passer un noël seule. Le froid et la neige ne tarderaient pas à arriver. Elle songeait souvent aux enfants, mais elle ne pouvait en avoir à moins de vivre dans le pêcher.
Alan se faisait de plus en plus rare, Darkrystal de ce faite, plus distante lors de ses retours. Elle s’ennuyait de lui. Elle se demandait pourquoi il n’osait plus l’embrasser, restait plonger dans sa paperasse. Ne cherchant pas à l’ennuyait elle préférait se taire, malgré que l’épouse de son cousin lui disait d’en parler. Elle savait que tout deux souffraient de cette situation. Alan ne voulant pas la brusquer et elle n’osant en parler.

Noël 1453 :

En ce noël , la cousine Elisabeth les invite ainsi dans leur demeure avec quelques amis du village.
Darkrystal aurait préféré rester chez elle à concocter un petit repas peut être aurait il de nouveau succomber au charme de noël. Mais voyant Alan content de se retrouver en famille et ami, elle s’y plia.
Pour l’occasion elle repris ses fils et aiguille pour confectionner un bel ensemble à Alan ainsi qu’une robe pour elle.
La veille de Noël, Alan rentre comme à son habitude fatigué. Elle lui avait préparé un bain chaud et un bon repas. Ils dînèrent en silence, Darkrystal se lève alors marre de ce silence si lourd. Elle pris la route de l’écurie car savait que sa jument allait mettre bas.
Ce soir elle passerait la nuit ici, ^près de sa jument et non près d’Alan qui ne s’intéresser plus qu’à ses maudits brigands. Surpris de la voir partir, il la suivit du regard peur qu’elle prenne la fuite. Connaissant son caractère, il s’abstint de la rejoindre. Il s’allonge dans le baquet et se mis à penser. Où était passé leur si grande complicité, il la délaisser comme lui avait dis son cousin à mainte reprise. Il risquait de la perdre. Il l’aimait tant pourtant… mais son cœur n’appartenait il pas à Laurent. Laurent qui n’était pas loin de Lyon d’ailleurs. Il redescendait à Toulon essayant de la retrouver. Alan peur de la voir partir avec lui, s’était tût.
Dans un geste de rage, il sortit du baquet, se dirige vers leur chambre pour se vêtir et vit alors poser sur le lit la tenue que lui avait confectionner Darkrystal. Il sourit, elle avait penser à lui…Il entendit soudain un cri , son sang se glace dans les veines . Seigneur des brigands !!! ou peut être que Trouville venait de les retrouver ! Sans même se rhabiller, il courut aux écuries lame en main. Il pousse la porte de l’écurie, personne seule la jument dans un état de fureur. Il tenta de la calmer. Il attrapa la bride et la sort de son box au même moment il vit Krystal gisant à terre du sang sur sa chevelure.
La jument avait mis bas, aurait elle voulu protéger son petit. Il mit la jument dans le box d’en face et se précipite vers Darkrystal. Elle respirait. Il ne comprenait pas comment la jument si douce d’ordinaire et connaissant parfaitement sa maîtresse puis lui donnait un coup de sabot. Soudain il entendit un bruit. Il regarde et se relève, aperçoit une ombre. Il court après et le stoppe rapidement. Il l’attache solidement le brigand et entendit alors des bruits de sabots.
Les cavaliers s’arrêtent à sa hauteur.
- Merci Alan, nous avons eu du mal à l’attraper. Que fais tu ainsi vêtue pour courser les brigands ?
- Oh Ian, c’est une longue histoire mais pour le moment je pars m’occuper de ma douce … occupes toi de lui nous viendront déposer plainte demain.
- Plainte, que t’a t il voler ?…
- J’ai pas le temps Ian…
Son cousin suivit Alan du regard essayant de comprendre … Etait il si presser de satisfaire sa douce ? Etait il enfin réconcilier ? Il resta surpris de le voir se diriger vers les écuries au lieu de la demeure. Il ordonne aux hommes de rester avec le prisonnier et de l’attendre et se dirige à son tour voir se qu’il se passer. Alan était penché au dessus d’un poulain. Puis vit un morceau de tissus. Alan où est Darkrystal ? Que fais tu ? Il le vit alors se relever en tenant sa douce dans les bras. Seigneur, je pars préparer de l’eau propre et du linge. Il transporte Krystal sur leur couche et lui nettoie sa plaie. Elle gémit, elle se réveille doucement. Ian ravit de la voir en vie, les quitta en recommandant à son cousin de venir dès demain pour la plainte.
Alan s’occupe de sa douce avec tendresse. Elle s’éveille avec un gros mal de tête.
Alan … Oui ma douce, chut, je suis là ! il passe sa main sur son visage lui souriant. Tendrement il déposa un baiser sur ses lèvres. Il la vit sourire et se relever.
Tss tss tss… restes tranquille !! je te prépare un bon bain pour te délasser ma douce. Elle ne dit mot et doucement ôte ses chausses…La jument ? le poulain… Alan ?
Tout va bien pour eux, ils vont très bien tout les deux, Darky !! tu iras demain les voir !

Le baquet était prêt à l’accueillir, elle se lève doucement sa tête tourner un peu. Elle vacille et se sentit soulever de terre. Alan la dépose sur le lit et commence à défaire délicatement les lacets de son corset. Il ne voyait pas quelle rougissait. Elle le fit glisser le long de ses bras menus tandis qu’il entamait à défaire l’attache de sa jupe. Vêtue d’une simple chemise, il la prie dans ses bras et la porte alors jusqu’au baquet fumant. Elle y pénétra doucement une fois Alan retourner elle retira sa chemise et s’allonge dans le bain.
Il commence alors à lui mouiller la tête pour enlever le sang qui avait couler dans sa chevelure et lui masse la tête délicatement. Elle ferme ses yeux et se délasse doucement. Elle ouvre la bouche voulant dire quelque chose mais la referme aussitôt.
Doucement il caresse le dos de Krystal avec le savon puis retire sa serviette et entre dans le baquet. Enlaçant sa douce, il lui murmure des mots doux et d’excuse. Ses jambes enlace Krystal qui se blotti contre lui. Ils papotèrent un long moment dans le baquet. Il passe ses bras autour de sa taille pour la blottir contre lui et commence à lui embrasser le cou. Elle sent des frissons lui parcourir le corps. Elle ferme les yeux et lui murmure alors : merci pour la tenue.
Elle se retourne pour le regarder, tendrement il lui pris ses lèvres. Elle enlace son cou et se retrouve assise entre les jambes d’Alan enlaçant sa taille avec les jambes. Alan la regarde et la serre contre lui, sentant sa poitrine contre son torse. Il frisonne à ce contact. Comment a t il fait pour la tenir si éloigner pendant tout se temps… Il fallait qu’il lui demande mais peur de détruire ce moment délicieux il se contente de l’embrasser. Elle sentait l’envie d’Alan monté. Savourant son baiser elle se laisse à son tour envahir par les douces sensations. L’eau devenait froide, elle commençait à grelotter. Alan quitte ses lèvres à regret et se penche pour attraper la serviette.
Il saisit Krystal alors par la taille et doucement il se lève avec elle du baquet en la portant. De l’autre main il l’enveloppe de la serviette. La transporte devant l’épais tapis de la cheminée pour se réchauffer.
Le feu crépité dans l’âtre, Krystal le regarde et se penche alors en arrière pour saisir une bouteille de liqueur d’Angélique. Elle but une bonne gorgée à la bouteille et la tendit à son doux. Ils s’enivrèrent et tendrement il repris ses baisers, caressant le corps de sa belle. Il ne songeait alors qu’à une chose l’aimer jusqu’à la fin de ses jours…

Le lendemain, ils se réveillèrent avec un gros mal de tête. Après un petit déjeuner, ils se dirigèrent tous les deux vers la maréchaussée pour déposer leur plainte. Main dans la main, ils se promenèrent dans les rues de la ville. En fin d’après midi, ils se dirigèrent vers la demeure de son cousin pour festoyer Noël.
Elle avait mis sa nouvelle robe. Une robe de velours rouge avec un décolleté plongeant. Une ceinture en tissu écossé ceinturant sa fine taille. Laissant sa chevelure tombée sur ces épaules en ayant mis une petite fleur en tissu dans ses cheveux. Assise à table avec l’assemblée, Krystal se sentait mal à l’aise au milieu de tant de personne surtout que la plupart était noble. Alan ne cessait de la regarder., de la contempler. Le dîner était délicieux, elle le regardait tendrement, rougissant par moment. Son cousin ne rater pas une miette des doux regards échanger entre eux deux. Un ami à Ian, assis aux cotés de Krystal ne cessait de la complimenter, un brin trop séducteur au goût d’Alan. Elisabeth se lève alors et fait tinter son verre avec une fourchette. Elle annonce alors qu’elle attendait un heureux évènement. Krystal lui sourit, elle avait remarqué qu’elle avait pris des rondeurs, et vue qu’elle ne cessait de lui demander de réajuster ses tenues, elle ne fut point étonnée de l’apprendre. Alan sourit à Krystal. Puis se lève à son tour pour féliciter son cousin et sa cousine.
Après le repas, ils passèrent au petit salon, les hommes jouant et fumant tandis que les femmes papoter chiffon et enfants. Krystal commençait à s’ennuyer. Elle trouvait le temps long… elle regardait de temps à autres les hommes espérant croiser le regard d’Alan.
Elle se leva et partit sur le balcon. L’air était frais, elle prie une profonde inspiration avant de retourner près des jeunes femmes. Un bras enlaça sa taille, elle sursauta. Chut ma douce…Elle se blotti contre lui et se laissa embrasser son cou. Elle frisonne sous son baiser.
- Que fais tu ici, Darky, tu vas attraper la mort !!
- Je m’ennuyais près des dames… un petit tour à l’air frais me fait du bien. Et toi que fais tu ici ?
- Oh j’avais envie de courtiser une jeune et jolie damoiselle…puis je t’ai vu… Il taquine Krystal en lui mordillant son oreille..
- Alan j’ten prie…n’as tu point assez manger pour que tu t’attaques à mon oreille ? Il se mit à rire elle lui sourit et se retourne alors. Ils se regardèrent et pose alors un tendre baiser sur ces lèvres.
- Hé Alan on t’attend, ses dames vont nous faire l’honneur de nous jouer quelque chose. Oh désolé, Darky je ne t’ai pas vue. Tu viens aussi.
-Oui nous arrivons. Ian rentra dans le petit salon un sourire aux lèvres et embrasse son épouse sous le regard des invités. Alan l’enlace de nouveau et plonge son regard dans celui de la jeune femme.
-Darky, tu me rends fou… puis cette robe, elle te met si bien en valeur. Tu es le sujet de discussion à l’intérieur. Certains hommes n’ont d’yeux que pour toi, moi le premier ma douce. Il la vit frissonner. Allez vient on rentre, nous fera tu l’honneur de nous faire entendre ta douce voix dans un chant de Noël ?
-Oh Alan je te prierai de ne rien dire s’il te plait. Je sens que je vais avoir mal à la gorge !!! Elle se mit à rire et rentre au chaud. Il lui pince alors les fesses et lui murmure « Chipie !! ».
Le spectacle de ses dames, fit bien rire Krystal. Heureusement que le ridicule ne tue pas s’était elle surprise de penser. Elles s’étaient amusées à monter un petit ballet de danse sur un air de clavecin. Quelques fausses notes, et de faux pas. Le ballet tournée à la rigolade. Krystal essayait de se retenir de rire. Voir ces dames de rang s’amusaient ainsi en tout sérieux, ne comprirent pas pourquoi certains hommes riaient. Elle regarde alors Alan qui paraissait amusé autant qu’elle. Elisabeth vint près d’elle et lui murmure : Rit un bon coup ne te retient pas ça te fera du bien. Darkrystal la regarde toute rouge. Ca ce voit tant que çà que cela m’amuse ? Elisabeth fit signe de la tête et lui sourit. Elles continuèrent toutes deux de regarder ce spectacle de plus en plus ridicule. Krystal n’y pouvant plus, quitta rapidement la pièce pour faire sortir son fou rire dehors. Alan la regarde alors partir, et se mit à rire. Le ballet terminé, les hommes applaudirent.
D’un coup un messire ayant vu Krystal s’échappaient se mit à crier à l’assemblée : « la princesse Darkrystal à l’air de bien rire, voudrait elle nous faire une petite démonstration de ses talents. » Tous s’étaient tut. Alan surpris de cette intervention, regarde l’assemblée. Ian regarde alors son invité : messire, je vous demanderai de bien vouloir vous calmer. Lady Darkrystal est aussi amusée que nous tous par le spectacle de ses jeunes dames, n’en a t elle le droit ? Alan rajoute alors : Sachez qu’elle a de nombreux talents, et vous en seriez bien surpris messire.
- Oyé, messires ne vous emportez pas, je souhaitais simplement avec mon ami, un autre spectacle. Apres tout, toutes ces dames ont fait part de leur talent sauf elle et Elisabeth. Serait elle comme Lady Elisabeth en attente d’un heureux évènement ?
Darkrystal ayant entendu la conversation, décide de refaire son entrée. Elisabeth la retient par la main et fit signe de la tête de ne pas faire de sottises, elle connaissait le tempérament de la jeune femme. Krystal lui sourit et s’approche du messire en question. Elle se met en place devant lui et pris son luth des mains. Merci messire… lui murmure t elle entre les dents.
Elle pris place assise sur la table puis comme en taverne, elle se mit à jouer un petit air de noël sur lequel sa voix se pose. Alan et les convives l’écoutaient. Elle ensorcelle alors l’assemblée. Alan l’a dévorant des yeux. Elisabeth se mit alors derrière son clavecin et accompagne Krystal. Toutes deux leurs offraient un doux moments. Les Dames se mirent elles aussi à chanter, puis les hommes. Tous chantèrent des chants de noël. L’ambiance était revenue à la normal.

Minuit, Ian et son épouse les invitèrent tous à fêter Noël en buvant une cuvée d’un pétillant. Et s’échangèrent chacun leurs cadeaux. Pour l’occasion , Krystal avait décider de faire du linge brodé, un tablier aux couleurs de la maréchaussée de Lyon (en ayant pris soin de broder son grade) pour Ian et un jupon et corset brodés pour Elisabeth. Alan lui offrit un petit paquet, elle lui offrit également un petit coffret. Pour changer, Darkrystal ne lui avait pas confectionner un vêtement quoiqu’elle en avait fait pour l’occasion de Noël. Cette fois, elle avait fait parvenir de Paris un bijou pour Alan. Une chevalière sertie d’une pierre bleue. Elle ouvrit son paquet dans lequel elle découvrit une somptueuse parure un bracelet et des boucles d’oreilles assorties. Il lui avait fait un somptueux cadeau. Elle se pencha vers lui et dépose un tendre baiser pour le remercier.
Le bal commence, et Alan prit sa belle dans les bras et la fit valser sous le regard des hôtes qui souriaient de les voir ainsi, réconcilier. Krystal et Alan dansèrent toute la nuit, changeant par moment de cavalier, mais se retrouvait toujours.
Alan la regarde alors danser avec Ian qui lui murmurer des choses à son oreille il la vit rire. Que pouvait il lui raconter ?!
Elisabeth à ses côtés le regardait, Alan tu l’aimes n’est ce pas ? Alan regarde sa cousine et sourit. Pourquoi ne lui demandes tu pas de l’épouser ? Sais tu qu’elle t’aime ? Alan regardant toujours Krystal dit alors :
- Je lui demanderai en effet, je suis fou d’elle mais je ne sais si elle m’aime… Son cœur appartient à un autre.
- En es tu sur, lui as tu demander ?
- Non, j’évite le sujet. Peur de la perdre. Sais tu quelque chose t’en a t elle toucher un mot ? Dis moi Elisabeth s’il te plait.
- Elle t’aime gros nigaud file faire ta demande !!
Alan sourit à sa cousine et se pencha pour lui faire une bise. Ian revint sans Krystal.
- Où est elle Ian ?
- Darky ben avec le Marquis de Crésol. Elle …ah non, où sont ils ?
- Ian… c’est pas vrai…
Alan se mit à cherchait sa belle. Ian tout comme Elisabeth ne comprirent pas pourquoi il avait si peur, pourquoi il s’inquiéter à chaque fois que Krystal disparaissait.
Il la retrouva assise sur la balustrade dehors dans le jardin.
- Oh Darky, tu es là !! j’ai eu si peur !
- Peur pourquoi donc ? je suis venue prendre l’air. Oh tu as cru que… oh t’es un amour !!
Elle descendit de sa balustrade et lui sauta au cou, enlaçant ses jambes autour de la taille d’Alan. Il la soutient alors et s’empare de ses lèvres. Lui murmure à son oreille : « Je t’aime Lady Eléanor, Lady Darkrystal… »
La soirée touchée à sa fin, ils prirent tous deux la route pour rentrer chez eux ; malgré que Ian et Elisabeth souhaitaient les garder près d’eux. Mais aussi têtu l’un que l’autre, ils avaient céder à les laisser partir…

o.O.o

Les festivités passées, Darkrystal et Alan vivaient en parfaite harmonie. Elle continuait son travail au manoir, et rendez souvent visite à Elisabeth qui souffrait souvent de sa grossesse. Elle venait de temps à autres accompagnés de la Duchesse ainsi elle pouvait réconforter Elisabeth. Darkrystal aimait leur compagnie mais n’avait qu’une seule hâte se retrouver le soir au calme et sans tous ces chichis de luxe. Elle aimait rentrer la demeure où elle vaquait au rangement et diverses taches ménagères. Souvent Alan lui avait suggéré d’embaucher du personnel mais Krystal avait peur de s’ennuyait à ne rien faire.

Printemps 1454 :

Ils vivaient tous deux comme un véritable couple, un soir qu’elle rentrait du manoir, elle eut la surprise de trouver sur la table un parchemin et un écrin. Elle l’ouvrit et reconnu l’acte de leur mariage. Au dos de celui ci était noté : Veux tu m’épouser réellement ma douce ?
Si ta réponse est affirmative, je t’attendrais à la chapelle du village à 16 heures avec nos amis et ma famille. Elle regarde alors l’écrin et y trouve un anneau qu’elle avait déjà portait auparavant mais des inscriptions y figurées à présent. Elle ouvrit son placard sortie une robe pris son nécessaire de couture et commence à améliorer la robe blanche en y ajoutant de la dentelle. Elle se contempla rapidement dans la glace. Sa robe ne lui satisfaisait pas. Un léger toc à la porte la fit sursauter. Elle regarde par la fenêtre, le Duc et son épouse. Elle ouvrit la porte et les fit entrer. Son épouse regarde alors la robe que portait sa couturière.
- Ne me dites pas lady Krystal que vous allez vous marier avec une telle robe ?
Krystal étonné d’apprendre, qu’il étaient au courant de sa future union… rougit.
- C’est à dire que… je viens de l’apprendre et je n’ai pas…
- Tss tss tss… tenez mon amie, voici quelque chose qui pourra faire l’affaire pour une telle occasion.
Elle pris le paquet l’ouvre et y découvre une robe somptueuse. Elle sourit à la duchesse et partit enfiler la robe. Elle revint ainsi vêtue. La duchesse n’en revenait pas de l’élégance de la jeune femme à croire qu’elle n’était pas simplement une simple paysanne. Elle dégageait de la noblesse dans ses gestes et dans ses mots. Elle l’avait déjà remarquée il y a quelques années quand elle avait rendu visite à sa défunte cousine.
Le duc lui pris le bras et l’a conduit jusque l’attelage suivit de son épouse. Krystal monte et se laisse conduire jusqu’à la chapelle.
Un nœud dans l’estomac commença à se former. Ne faisait elle pas fausse route. Epouser Alan oui mais Laurent était toujours présent dans son cœur. Elle aimait Alan… Ses mains tremblée. Ils arrivèrent tous trois devant la chapelle. Elle regarde la bâtisse, puis le monde présent. Elle vit parmi eux Ian de Gray et son épouse Elisabeth enceinte de huit mois et demi.
Darkrystal inspira un bon coup et pris la main que lui tendait le Duc pour l’aider à descendre.
Les gens rentrèrent dans la chapelle. Krystal n’avait pas encore vu son futur époux.
Les cloches se mirent à tinter. Elle se retrouva seule dehors… L’orgue commence à jouer, doucement elle pénètre dans la chapelle, ne regardant que devant elle. Il était là debout de dos… ne l’a regardant pas. Seigneur je vais prendre la fuite s’il ne se retourne pas. Elle s’arrête alors. La foule se tait… même le pianiste s’arrête en la voyant dans l’allée stopper ainsi. Alan se retourne et la regarde. Un sourire aux lèvres. Elle est resplendissante dans sa robe de satin blanc. Elle avait attaché sa magnifique chevelure en un petit chignon, qu’elle avait ornée d’un ruban de satin. Il ne détachait les yeux de sa bien aimée. Elle allait devenir Mme De Strode sous peu. Il lui attrapa sa délicate main qu’il baisa sans la quitter des yeux.
Ses pommettes rosirent. Il n’avait qu’une hâte, de la prendre dans ses bras et de l’embrasser.
Le prêtre commença ainsi sa célébration.
- Alan et Krystal vous avez écouté la parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contrainte ?
- Oui dirent il en cœur.
- Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ?
- Oui, pour toute notre vie.
- Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?
- Oui, nous l'acceptons.
- En présence de Dieu qui est source de votre amour et qui sera toujours avec vous, devant tous ceux qui sont ici, échangez vos consentements.

Arrive l’échange des vœux, Krystal se demandait si son pseudo serait valide pour un mariage….mais entend alors :

- Sir Alan de Strode veux tu prendre pour épouse Lady Eléanor De Montaraux, ici présente pour l'aimer fidèlement dons le bonheur ou dans les épreuves tout ou long de votre vie ?
- Oui je le veux. Eléanor je te reçois comme épouse
et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie.
- Lady Eléanor De Montaraux, veux tu prendre pour époux Sir Alan de Strode, ici présent pour l'aimer fidèlement dons le bonheur ou dans les épreuves tout ou long de votre vie ?
- Oui je le veux. Alan je te reçois comme époux
et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie.
- Que le Seigneur bénisse vos alliances et vous garde tous les deux dans l'amour et la fidélité.
Désormais, vous êtes unis par Dieu dans le mariage.
Alan vous pouvez embrasser la mariée.
Alan n’attendait que cela depuis le début de la cérémonie, Il se pencha vers elle et dans une infinie tendresse il l’embrassa. Krystal lui rendit son baiser. Elle était Madame de Strode avec sa véritable identité. Elle commence à s’interroger. Les habitants la connaissait sous Darkrystal et non sous Eléanor. Parmi eux pouvait être un traître…Elle chasse rapidement ses idées, pour l’heure elle devait s’amuser et profiter de sa journée de noce. Ils sortirent tous deux de la chapelle sous les acclamations de leurs amis et famille d’Alan après avoir signer les registres. Ils se dirigèrent ensuite avec tout ce petit monde vers la salle des fêtes du village où se dérouler le reste des festivités.
Au petit matin, Krystal pratiquement ivre rentre avec son époux dans leur demeure en haut de la colline. Tous deux s’allongèrent et s’endormirent rapidement.

Les noces passées, Alan et Krystal prirent quelques jours de repos pour profiter l’un de l’autre. Ils partirent pour l’Autriche. Ils prirent possession d’une petite maisonnette en échange de 1000 écus pour la semaine. Ils visitèrent les lieux touristiques. Faisaient de longues promenades à cheval. Il était heureux avec elle. La semaine passa rapidement, ils ne souhaitaient rentrer mais Alan était attendu à la maréchaussée. Ils passèrent la nuit à discuter, rire et s’enivrer.
Il la vit alors se lever devant la clarté du feu qui crépiter dans la cheminée. Elle se mit à fredonner une douce chanson et à se dandiner devant lui. Elle détache ses cheveux dans un geste sensuel. Sa longue chevelure tomba en cascade sur ses épaules. Alan ne la quitter pas des yeux. Il savait ce qu’il allait se passer si elle continuait ainsi. Elle se dandine devant lui, délassant les lacets de sa robe. Elle prit un verre de liqueur qu’elle but cul sec. Laissant un filet de liqueur glisser le long de son cou. Alan suivait la goutte des yeux, elle descendait le long de son cou pour se perdre dans le creux des seins de sa douce. Il l’attrape alors par la taille et pose sa tête contre son ventre.
Il sentit la main de Darkrystal passait dans ses cheveux, puis l’obligea à la regarder. Ses mains posées sur sa menue taille, il la regarde. Elle lui tendit le verre, puis fit descendre sa robe à sa taille. Alan la fit descendre le long de ses jambes. Il en profita pour déposer un baiser sur son ventre. Elle le regardait, et lui sourit. Il l’attira vers elle sur ces genoux. Il s’empare de ses lèvres tendrement puis avec fougue. Tandis qu’elle commençait à le dévêtir. Il retire sa chemise et blotti Krystal contre lui. Ce contact les firent frissonner. Il se lève et la porte jusque leur couche. Doucement il entame de finir de la dévêtir en la caressant, en l’embrassant, découvrant chaque parcelle du corps de son épouse. Elle frissonne dans ses bras, mais ne la sentait pas prête, elle se rétractait par moment. Il la prit dans ses bras et lui caresse la joue de ses lèvres.
- Darky, m’aimes tu ?
- Oui Alan. Pourquoi cette question idiote ? Ne suis je point ton épouse ?
- Si mais tu ne me l’a jamais dit. Je n’ai jamais entendu cette phrase, sauf une fois dans ton sommeil. J’aimerai l’entendre ma douce.
- Alan pourquoi me demandes tu cela maintenant ?
- Tu te contractes dès que je tente de te caresser, que je souhaite t’aimer. Je ne veux pas te forcer, mais j’ai tant besoin de toi. Elle se redresse sur un coude et le regarde. Elle s’installe alors sur lui et commence à lui ôter son pantalon.
Darky… j’ten pris répond moi…
Elle commence à le caresser, elle prit le visage d’Alan entre ses mains et le regarde dans la profondeur de ses yeux, elle se pencha pour lui donner un baiser sur la joue. Il se tourna vers elle, approcha sa bouche de la sienne, et leurs lèvres se caressèrent.
- Darky…
- Chutttt !!!… elle se penche vers lui et lui murmure alors entre deux mordillements de son lobe d’oreille. Je t’aime Sir Alan De Strode ! … Tel un souffle il lui demande alors de lui répéter car il n’avait pas bien entendu. Je t’aime !!! il soupira de plaisir et la blotti contre lui.
- Je t’aime ma douce.
A ces mots, Krystal sentit une vague de chaleur envahir son corps. Elle désirait Alan, elle le voulait mais avait peur. Son corps appartenait à Alan de par la loi, et il pouvait en disposer comme il l’entendait. Mais il ne l’avait jamais fait. Elle avait une confiance totale en lui. Mais ne sachant pas pourquoi elle ne se sentait pas prête. Il renouvelle ses caresses et s’abandonnèrent aux plaisirs, sans même qu’elle lui appartienne totalement.
Alan la serra contre lui, comblé malgré tout. Tout d’eux s’endormirent tendrement enlacés.

De retour à Lyon, leur amis les attendaient. Ils firent la fête mais les festivités furent de courte durée. Ian, Alan et leur groupe devait reprendre la route pour défendre leur ville. Après une nuit de câlin avec sa douce, il la regarde endormit. Il dépose un tendre baiser sur ces lèvres ce qui l’éveille.
- Rendors toi ma douce. Je t’aime.
- Alan, reviens moi vite. Il dépose un autre baiser mais ce fit entraîner par sa douce qui l’enlace rapidement de ses jambes. Alan, promets moi de revenir. Promets moi de ne pas m’abandonner.
- Je reviendrai je ne peux me passer de toi ma princesse.
- Alan… à ton retour, je te promet de te faire un enfant. J’ai si peur de te perdre, laisse moi t’accompagner. Ne me laisse pas seule.
Il regarde son épouse, l’envie de l’enlacer de la caresser de lui faire l’amour l’envahit. Un toc à leur porte se fit entendre. Alan faut partir… L’assaut est lancé.
- Je dois partir ma douce. Je t’aime.
Il la quitta dans un tendre baiser et la serra dans ses bras. Il vit cette tristesse dans les yeux de son épouse. Puis l’épée en main, il s’élança dehors pour monter son cheval et rejoindre son groupe armée. Darkrystal sort envelopper d ‘un drap et se précipite derrière lui. Indifférente aux pierres qui lui blessaient les pieds, Krystal traversa la cour rapidement. Elle cria son prénom, il se retourne et fit demi tour. Sans plus réfléchir elle se précipita vers lui… les yeux remplient de larmes, elle s’accrocha au cheval de son mari et se blotti contre lui. Il enlace son épouse.
- ma petite princesse, ma chipie … que fais tu à demi nue, pieds nu… Il ne pu continuait sa phrase, un baiser écrase ses lèvres.
- Alan je t’aime, j’ai un mauvais pressentiment. Reste je t’en pris. Dis à Ian que je suis souffrante, dis lui ce que tu veux mais reste près de moi s’il te plait.
Il du se montrait sévère avec elle malgré qu’il aurait aimé rester près d’elle à l’aimer. Mais il ne pouvait abandonner son devoir envers son pays et son village.
Il l’a posa à terre après l’avoir longuement embrasser et parti rapidement sans se retourner sous le regard de ses hommes. Les larmes lui montaient, il entendait son épouse l’appeler sa voix était briser, il savait qu’elle pleurait. Leur cœur lourd il rejoint son cousin et son groupe. Il se retourna tout de même. Elle avait un mauvais pressentiment aurait elle eu des échos concernant Trouville qui était toujours à sa recherche mais plus pour les mêmes raisons.
S’il partait aujourd’hui c’était pour le retarder pour l’empêcher de la retrouver.

Angus Trouville avait sa tête mise à prix pour trahison, le marquis avait eu vent de sa malhonnêteté en ayant enlever Eléanor, maltraiter et avoir tuer une duchesse. Le marquis avait péril peu après la mise à prix dans de mystérieuses circonstances. Angus Trouville devenu alors brigand voulait se venger de la jeune femme. Alan n’ayant pas voulu inquiéter son épouse, s’était tût.

Il regarde son épouse au loin, à genoux au sol pleurant, le cœur brisé et lourd il s’éloigner de celle qu’il aimait. Il essuie à son tour ses larmes. Ian compatissant lui dit qu’elle s’en sortirait très bien sans lui pour les jours à venir. Que Darkrystal était une femme de fort caractère.

o.O.o

Darkrystal avait une nouvelle fois le cœur brisé, elle rentra chez elle et se jeta de l’eau sur le visage avant de repartir pour le manoir. Elle n’avait pas le cœur à travailler mais elle devait se changer les idées. Elle prit la route pour le manoir le cœur lourd.
Les jours passèrent, elle reçu des nouvelles de son époux, il ne tarderait pas à rentrer d’après ses parchemins. Mais Krystal s’impatientait de le revoir. Sa cousine Elisabeth accoucha d’une adorable petite fille, Louise. Krystal souffrait du manque de son époux. Un mois s’était passé et avait de moins en moins de nouvelle.

Juin 1454 :

Un jour, alors qu’elle bavardait avec Elisabeth, elle entendit des chevaux arrivés, le groupe d’Alan et de Ian. Toutes deux se levèrent heureuse de retrouver enfin leur époux. Ian était blessé et regarde alors tristement sa cousine. Il enlace son épouse, tandis que Krystal cherchait Alan.
- Ian où est Alan ?… sa voix était brisée, elle tremblait en craignant sa réponse.
- Elisabeth laisse nous s’il te plait. Je dois parlé à ma cousine. Les larmes commencèrent à monter elle ne pouvait imaginer ce qu’il allait lui apprendre. Ian saisit les mains de Darkrystal, il devait maintenant apprendre à cette femme rayonnante une nouvelle terrible. Il lui fallait frapper au cœur de tant de grâce, de douceur, d’amabilité souriante. Grand dieu, pourquoi la mort que l’on donne et qu’on reçoit su un champ de bataille est-elle moins redoutable que celle dont il faut parler ? Il serra plus fortement ses mains délicates dans les siennes, et hocha tristement la tête : Il m’a confier ce pli pour toi, parce que je suis son cousin, il m’a dis de te dire combien il t’aimait. Ces dernières pensées, ses dernières volontés ont été pour toi….
- Non !!! cria t elle en retirant ses mains
- Je suis désolé… Il la prit dans ses bras. Je suis désolé, je n’ai rien pu faire.,
- Non !!! il va rentrer… il m’a promit… elle se jeta dans les bras de son cousin, le martelant de coup, sans un mot. Sa colère se changeait en chagrin et s’effondra dans les bras de son cousin. Elle n’en était que plus émouvante. Ses mains s’ouvrirent pour agripper le surcot de soie. Ian referma ses bras sur les épaules de la jeune femme et l’attira contre lui, sous le regard embarrassé de son épouse qui venait d’entrer avec leur fille.

Il regarda son épouse dans une grande détresse. Elisabeth vint près d’eux. Darkrystal regarde alors la petite fille que tenait Elisabeth dans ses bras.
- Il devait revenir me faire un enfant… il m’avait promis de ne pas m’abandonner…
Elle s’effondre anéanti par le chagrin. Serrant dans ses mains le parchemin que venait de lui glisser entre ses mains Ian. Elle se releva, sécha ses larmes et après avoir saluer ses cousins, rentra chez elle. Elle s’enferma dans sa demeure et ne cessait de pleurer l’homme qu’elle aimait. Son fiancé puis maintenant son mari. Elle se laissa envahir par la dépression.

Elisabeth et Ian décide d’aller lui rendre visite le lendemain, mais n’ayant eu aucune réponse ils étaient reparti. Au bout de trois jours, Ian défonce la porte de la demeure, il trouve Darkrystal enfouie sous les draps une chemise d’Alan contre elle. Elle devait faire son deuil mais pas au point de se laisser mourir.
- Darky, vient avec moi. Je t’en prie, je lui ai promis de veiller sur toi. Je ne peux te laisser ainsi. Ne la voyant pas réagir. Il la porte et l’enlace. Darky je t’en prie réagit. Où est passée celle la battante que nous connaissions. Elisabeth et moi, nous faisons un sang d’encre. Si tu veux je peux t’y emmener pour d’aider à faire ton deuil.
- Que lui est il arrivé ? Qu’as tu fais de son… son corps ?
- Il repose à plus d’une lieu d’ici, près de son père entre la cabane et la rivière. C’était ce qu’il voulait. Il m’a demander de te remettre ceci. Il lui donne alors la chevalière qu’elle lui avait offerte à noël.. Que dit il dans sa lettre si ce n’est pas pour t’expliquer sa mort ?
- Comment est il mort ? Est ce Angus Trouville qui l’a tuer ?
- Comment connais tu ce brigand, Darky. Non, ce n’est pas lui. Le combat à été rude entre les brigands et notre groupe. J’ai perdu trois de mes hommes plus Alan. Il n’a rien sentit Darky, sa blessure lui faisait énormément souffrir. J’ai tenté de le ramener ici pour que tu le soignes mais il n’a pas survécu. Tout est aller si vite. Il a tout fait pour te protéger Darky. Je n’ai pas compris pourquoi il m’a dit cela mais j’espérais que tu m’en dise un peu plus.
- Peux tu me faire un plan pour que j’aille me recueillir s’il te plait.
- Non je t’accompagne, allez vient… habille toi on y va sur le champs !!
Elle sortit du lit, enfile sa cape et ses bottes et suivit difficilement Ian. Elle monta avec l’aide de son cousin derrière lui. Chevauchant vers la foret où était enterrer son époux.

o.O.o

Ian avait ramené Alan sur ses terres. Après l’avoir enterrer au bord de la rivière, au pied d’un gros rocher lisse et près de son père. Il s’était employé à empiler des pierres sur la tombe pour former un Cairn. Il lui avait rendu hommage à son cousin. Avait gravé ses armes sur la tombe et mis l’épée brisée debout sur la plus haute pierre.
Ils avançaient dans la campagne, prirent un sentier longeant la rivière. Elle ne disait mot.
- T’es en colère Darky affirma Ian d’une voix neutre. Elle émit alors une vague dénégation.
- Si, reprit il, tu es en colère maintenant. Et je sais pourquoi. C’est qu’il t’a abandonnée, n’est ce pas ? Il t’a laissé toute seule alors que tu avais besoin de lui.
- Ca me passera…et se tut pour ne pas laisser entrevoir qu’elle souffrait de la disparition de son époux.
S’approchant de la tombe, il préfère ne rien dire. Ils s’arrêtèrent au bord du cours d’eau, descendit de cheval et aide Krystal à mettre pied à terre. à son tour. Elle fit quelques pas, trébucha, et serait tombée s’il ne l’avait pas soutenue.
Sans dire un mot, ils parvinrent jusqu’au tas de pierres qui marquait l’emplacement de la tombe. Darkrystal se signa. Au mouvement de ses lèvres, Ian comprit qu’elle priait. Après quelques instants, elle s’approcha du rocher qui dominait le Cairn, et observa avec attention les armoiries qu’y avait gravées Ian.
- J’ai l’impression que ton dessin aurait fait rire Alan, lui dit elle, en ce forçant de plaisanter.
- Il aurait ri ? Tu crois ? le diable l’emporte !
Mais Krystal avait fait un trop grand effort pour dominer son chagrin. Elle ne put retenir plus longtemps les larmes qui lui venaient aux yeux. Silencieusement, le dos tourné à Ian, elle les laissa couler. Il s’approcha d’elle.
- Je te comprend, lui souffle t il à l’oreille. J’ai perdu mon cousin. J’ai tout fais pour qu’il t’arrive en vie, pour que tu puisses le sauver., mais je n’y ai pas réussi. Je suis désolé.
D’un mouvement brusque, Krystal se tourna vers lui et, comme elle l’avait deux jours plus tot où elle avait appris la mort de son époux, frappa à petits coup de points la poitrine d’Ian. Il l’attira contre lui et la serra dans ses bras, tentant d’apaiser les sanglots qui la faisait hoqueter. Elle quitta l’étreinte de son cousin et se retourna vers la tombe de d’Alan. Désespérée, elle tomba à genoux devant sa tombe.
Pardonne moi mon amour, pardonne moi, elle murmura à plusieurs reprises.
Elle posa sa joue contre la pierre froide et humide. Laissant son chagrin l’envahir. Ian tenta de la relever mais elle lui demande de la laisser seule. Elle avait besoin de cette solitude avec son défunt époux. Il s’éloigna un moment en la surveillant du coin de l’œil comme l’avait souvent fait son cousin.

Assis sur un rocher, il l’a vit s’allonger sur le Cairn, elle souffrait énormément, mais il fallait qu’il comprenne pourquoi elle était en danger, pourquoi son cousin avait mis sa vie en danger pour elle. Que cachait elle ? Il décide d’aller la trouver pour lui en parler.
- Darkrystal, il nous faut rentrer…Il la soulève de terre, et la serre tendrement dans ses bras. Pardonne moi aussi Darky.
Le regard noir, elle aurait pu le fusiller sur place, elle lui en voulait… elle s’en voulait…
- Ian, s’il ne t’avait pas suivit, il serait encore en vie… Je porterai son enfant… je me serais pas enfui il n’aurait péril…je n’aurai … elle perdait la tête… elle ne savait ce qu’elle raconté.
- Darkrystal que racontes tu ? Qu’elle fuite ? Comment connais tu Trouville ?…
- Ian c’est une longue histoire… elle lui tendit la lettre qu’Alan lui avait laisser. Il parcouru les lignes et commençait à comprendre.
- Tu es en danger Darky… Trouville est dans les parages, je dois prendre le relais de mon cousin.
- Non s’écrit elle… Non, tu dois protéger ta famille… Je quitte dès demain Lyon pour rejoindre la Capitale. J’y retrouverai certainement mes cousins… Alan m’avait dit …
- Tu ne partiras pas Darky, ta vie est ici, avec Elisabeth, Louise et moi !!! Mes hommes et moi même te protégerons d’Angus.
Ne lui laissant pas le choix, ils rentrèrent au manoir. Postant des hommes pour la nuit.

Trouville décida de prendre assaut du manoir, deux jours après. Ian avait mis sa fille et son épouse en sécurité, chez la duchesse. Krystal avait préféré rester seule dans la petite maison réservée pour le personnel. Soufrant du manque de son époux, elle n’avait pu retourner chez elle. Ian avait donc fait venir ces effets personnels par ses hommes. Il préférait la voir ici, mais c’était bien gardé de le lui dire car elle ne voulait pas de cette protection.

Ian cherchait Krystal aucune trace d’elle… Il attrapa le cuisinier au passage,
- Où est elle, où est Lady Darkrystal ?
- Je ne sais messire, je l’ai vu quitter la demeure très tôt ce matin avec sa jument… elle m’a juste commander un panier de provision hier soir, mais n’est pas venue le chercher.
Il lâche le cuisinier… et hurla à ses hommes : Rassemblez les hommes, Neil, Morgan !!! les deux archers exécutèrent les ordres. Trouvez moi Lady Darkrystal . Dépêchez vous. La nuit va pas tarder à tomber et Trouville est proche…Ian cherchait Darkrystal dans la maisonnette… personne. Elle savait que Trouville arrivé… Pourquoi avait elle pris la fuite ?

La nuit était tombée, aucune trace de la jeune femme, la pluie avait effacé toute trace qu’elle aurait pu laisser. Elle ne pouvait allez bien loin, tous ces hommes la recherchée.
- Messire ,Messire,… je sais où est la jeune dame ! dit il encore essouffler…
- Parle Neil !!!
Elle est parti le trouver, elle est à « la cabane des brigands » un des hommes la aperçut. Elle l’a même détrousser de ses armes.
Craignant le pire, Ian fit envoyer tous ses hommes à la taverne. Elle souhaitait faire vengeance elle même. En mettant ainsi sa vie en danger.
Un grand coup frapper à la porte, le fit sursauter, il sortit son épée et s’avance pour ouvrir la porte. Trois hommes se jetèrent sur lui. Le tenant fermement, ils l’obligèrent à s’agenouiller. Il leva sa tête et se trouva en face de Trouville.
- Où est lady Eléanor ? Où est Lord de Strode son époux ?
Ian ne disant mot, se prit un coup dans les côtes. Parle ou je la tue ? Il vit alors son épouse un couteau sous la gorge.
- Où est ma fille ? Lâchez mon épouse !!! Il regardait son épouse qui lui murmurer le mot : Mort…
- Silence !! Dis moi où sont Alan et Eléanor ?
- Je ne connais pas d’Eléanor messire.
- Darkrystal vous connaissez ?
- Oui messire, lâchez mon épouse elle n’a rien fait…Alan est mort la semaine dernière avec son épouse lady Darkrystal …
- Mort ??? Comment ?
- Un accident de carriole suite à un brigandage…
Il vit alors Angus Trouville devenir blanc… Sa tête mise à prix et elle morte… Relâchez les nous rentrons à la taverne… Il fit volte face après avoir assommer Ian. Son épouse se jette sur son époux…

Trouville sortit rapidement de la bâtisse et se dirigea vers la taverne des « Brigands »… Darkrystal le vit alors arriver.
Elle se plaque derrière la porte en regardant par la fenêtre. Elle entendit des voix d’hommes des chevaux puis la voix d’Angus. Elle ^prit place à une table devant sa chope de bière, la tête cacher sous une capuche.
Il entra dans la salle et s’assit non loin d’elle. Elle le regardait attendant le bon moment pour le poignarder. La haine avait pris le dessus. Elle voulait le voir mort…se venger de la mort d’Alan.
Il l’entendit rire en racontant son exploit au manoir à ses acolytes.
- Comme si on pouvait appeler ça un exploit, elle avait alors parler tout haut surprise elle but sa chope et porta sa main sur son épée.
Trouville regarde alors, le chevalier. Qu’avez vous dis ?
Il s’approcha de la table, avez vous quelque chose à dire messire ?
Krystal leva sa tête vers Angus Trouville. Il ne voyait pas son visage. Comment peut on dire que c’est un exploit trois hommes contre un homme en menaçant de tuer son épouse. Puis concernant la jeune Dame que vous cherchez elle n’est point morte…
- Que dites vous, vous connaissez Lady Eléanor ? Il vit alors le personnage se lever. Il dégaina son épée et le menace avec. Trouville brusquement recula, ses hommes sortirent leurs épées prêt à défendre leur chef face à cet individu, pour éviter l’épée de Krystal qui déchira son tabard. Dès lors, on n’entendit plus que les chocs métalliques des épées qui résonnaient dans la salle. Trouville avait demandé à ses hommes de ne pas s’en mêlé. Il tuerai lui même ce chevalier. Krystal fit couler le premier sang en blessant Angus au poignet. Celui ci redoublant d’effort, fit reculer la jeune femme jusqu’à la table haute, où elle se trouva acculé. Leurs deux épées se bloquèrent garde contre garde. Elle recula de quelques pas pour laisser Angus retrouver son équilibre. De nouveau leurs épées s’entrechoquèrent. Aucun ne parvenait à trouver le point faible de l’autre. Elle commençait pourtant à fatiguer, les entraînements avec Alan étaient moins éprouvants…Trouville éternua.
- A vos souhaits !
- Merci, mais … mais vous n’êtes pas un homme…
Profitant de ce moment de distraction, Krystal se fendit et choqua furieusment son épée contre celle de son adversaire qui réussit à parer le coup. Soudain, d’un coup latéral puissant, Krystal arracha l’épée des mains de Trouville. Elle tomba bruyament sur les dalles et manqua de blesser l’un de ses hommes.
Elle s’approcha de lui , l’obligeant l’épée sur le cou, à plier un genou.
- Je ne tue pas un homme pour un éternument intempestif, dit elle. A moins que vous ne jugiez que la vie sans Lady Eléanor ne vaille pas la peine d’étre vécue. Ne pourriez vous pas trouvez quelqu’un d’autre à poursuivre ?
- C’est possible, mais elle me rend chèvre…j’ai ma tête mise à prix par sa faute… Mais qui êtes vous donc ?
- C’est même probable. Votre tête est mise à prix, ne cherchiez vous donc plus à l’épouser ou à la vendre ?
- Non, le marquis est mort. Je cherche à me venger de m’avoir tant humilier. Qui êtes vous, donc ? Pour défendre cette jeune femme. Votre voix ne peut être celle d’un homme…
- Vous prétendez avoir été humilier par Eléanor… Elle se mit à rire. Vous l’avez traquer, enlever, séquestrer, violer et tuer son époux et vous chercher à vous venger. Ne devrait il pas être plutôt le contraire. Ce serait plus à elle de se venger non ? Je devrais vous tuer pour le mal que vous m’avez fait…
Elle entendit alors des bruits de sabots à l’extérieur certainement Ian.
- Que je vous ai fait ? Il lève la tête et reconnu Eléanor qui venait de faire tomber sa capuche, sa chevelure attacher avec un ruban de velours noir. Vêtue d’un pantalon, d’une chemise d’homme… Elle portait les armoiries d’Alan. Eléanor, vous n’êtes point morte… Ils m’ont mentis… Emparez vous d’elle !!!
Les hommes regarde la jeune femme bluffés… Elle regardait alors autour d’elle, apercevant une porte. Elle profita de l’entrée fracassante des hommes de Ian pour se diriger alors discrètement vers la porte arrière. Un fracas de porte, de table qui tombent, de bruit métallique, elle ne demande pas son reste… ouvre la porte Il la stoppa en lui attrapant le poignet ce qui la vit basculer en arrière. Elle se relève et plante sa lame dans l’épaule de Trouville… court vers un cheval l’enfourche et pris la fuite, Angus Trouville à sa poursuite. Ian non loin derrière…

Elle chevaucha pendant un long moment à travers la foret sans même savoir où elle allait.
Les troupes de Trouville ne laissaient pas de répits à la jeune femme, la traquant, elle n’arrivait pas à les distancer que faire …se rendre ?… le jour se levé, et Darkrystal était toujours poursuivit, en face d’elle un groupe de cavaliers. Elle se retrouvait coincé entre eux. Tournant avec son cheval, droite, gauche, droite, gauche… Que faire ? Darkrystal vit l’un deux se rapprocher d’elle, derrière elle Trouville arrivait.
Il criait ordonnait à ses hommes de la capturer. Tout aller si vite, Darkrystal donna un coup de pieds sur le flan arrière du cheval, et s’accrochant à la bride elle partit rapidement sur la droite passant à coté des soldats, l’un d’eux la blessa à l’épaule avec sa lame , une douleur la saisit mais elle continue sa route… Préférant mourir que de se retrouver dans les griffes de ces hommes. Elle avait réussit à mettre de la distance entre eux, la prochaine ville ne devait être pas loin, elle pourrait peut être s’y réfugier. Malgré la douleur elle avançait, la nuit tombée elle se cacherai dans la foret où ils avaient réussit à perdre sa trace… Elle trouva alors une mine, elle s’y engouffra et s’y installa pour la nuit...
Pendant des jours, elle se cachait faisant attention à ne pas croiser les hommes de Trouville en mettant le plus de distance possible entre eux…

o.O.o

Se dirigeant vers le nord, sur la route, elle chevauchait recommençant comme sept ans en arrière. Elle parcourait les villes …ne donnant plus signe de vie à la famille d’Alan en attendant d’être en sécurité…
L’été était passé, elle n’arrivait pas à oublier… Elle continuait à travailler sans penser à l’amour, elle se sentait seule… Alan lui manquait terriblement.
Devenue vagabonde, elle ne se reconnaissait plus elle même. Les vêtements d’Alan ne ressemblait plus qu’à des haillons. Elle portait avec elle son alliance, sa dague, et la dernière lettre de son aimé. Une fois établit quelque part elle fera parvenir des nouvelles à Ian et Elisabeth.

Une année était passée, Darkrystal reprenait goût à la vie mais ne restée pas plus de deux jours dans une ville.
Elle repasse par Lyon, où elle croise des habitants qu’elles avaient connu mais passe son chemin. La seule chose qui l’importait c’était de se recueillir sur la tombe de son époux. Elle suivit le chemin qu’elle avait emprunté une année plus tôt. Elle aperçut le rocher, et s’arrêta un homme s’y trouve devant. Méfiante, elle patienta voir s’il partait. Il n’en était rien. La nuit allait tombée, et elle espérait repartir dans le centre avant, ne souhaitant pas passer sa nuit dans les bois. Elle porta sa main à sa dague. Il se retourna en voyant la vagabonde il lui sourit. Il l’a salua. Sa voix n’était pas inconnu pour Krystal.
- Bonjour Darky, il est bon de savoir que tu es toujours en vie. Il s’approcha, elle recula. Prête à montrer sa dague pour se défendre.
Darky, tu ne me reconnais pas… Ian ? J’ai vieilli mais quand même… ça fait qu’une année que tu ne m’as pas vue.
Elle le regarde, elle le scruta… Il avait des cheveux poivre et sel, long. Une balafre au visage. Elle reconnu tout de même ses yeux. Noir et profond mais la lueur vive qu’il y avait une année plutôt s’était éteinte.
Darky, tu n’aurais pas dû revenir… Il pensait bien que tu viendrais te recueillir sur la tombe… Va t ‘en. Prends ceci et passe par les souterrains… je te retrouverai vers minuit… Il n’est pas loin, mes hommes surveillent.

Krystal regarde alors Ian. Et s’approche en se méfiant tout de même. Elle tendit sa main pour prendre la grosse clé qu’il tenait. Elle regarde la tombe de son époux, une pointe au cœur. Et tout comme elle est arrivée, elle repartit.
Elle passa devant son ancienne demeure, elle s’y attarde un instant devant… elle avait l’air entretenu. Elle regarde par la fenêtre, son mobilier était là. Elle aperçut une femme à l’intérieur, enceinte. Elle renversa sans le vouloir le baquet de fleur. Zut… Qui va là ? Krystal reconnut alors Elisabeth.

-Elisabeth ? …
- Darky ?
Toutes deux se jetèrent dans les bras l’une de l’autre. Elle fit entrer sa cousine dans l’ancienne demeure, Krystal regarde autour d’elle. Rien n’a changé. Elisabeth commence à bavarder avec elle, lui expliquant qu’elle entretenait la maison dans le cas où elle reviendrait. Darkrystal lui explique qu’elle ne pensait pas rester pour ne pas les mettre en danger. Elle en profite également pour la féliciter de sa nouvelle grossesse. Apres avoir bu sa tasse de thé, elle se dirige vers sa chambre. Les larmes commencent alors à lui monter, elle ouvre le placard et y trouve les chemises de son mari qu’elle lui avait confectionné. Puis regarde ses robes, elle mit tout dans une malle, il était temps de vider les lieux. Elle plia les chemises et les braies de son époux et les mis dans sa besace. Elle ouvre sa boite à bijoux et dépose à l’intérieur de la malle, la chevalière de son mari, puis sa parure de bijoux. Elle referma sa malle et la traîna jusqu’au milieu de la piece.
- Elisabeth, j’ai mis dans cette malle tous ce qui me tiens à cœur. Pourrais tu me la garder le temps que je sois établit quelque part, s’il te plait.
- Oui Darky, je te garderai ceci. Puis je savoir le contenu ?
Elle lui ouvrit la malle pour qu’elle regarde. Tu ne gardes aucun effet d’Alan ?
- Si avec moi, dans ma besace plus ce que je gardais déjà sur moi. Il me manque tant…
- Dis moi Darky, tu penses un jour te remarier ? et comment ca ce fait que tu n’attendais pas un enfant de lui.
Krystal lui narra son histoire, ce qui émut aux larmes sa cousine.
- Donc tu regrettes Darky ?
- Oui je regrette de n’avoir pas eut le courage de me donner à lui, pour lui donner un héritier. Cette maison, tu peux la vendre, ou l’habiter mais je n’y reviendrais plus. Je lui fais mes adieux aujourd’hui, pour garder en moi de doux souvenirs. Elle hoqueta, retenant encore ses larmes.
J’ai perdu mon époux et mon meilleur ami en même temps…
- Darky, je voulais te dire, Ian est au courant aussi pour l’affaire Laurent… Vas tu reprendre tes recherches ? L’aimes tu encore ?
- On ne peut oublier son premier amour tout comme je ne pourrais oublier Alan… Elle entendit du bruit à l’extérieur. Elisabeth alla voir et murmure à Darky d’aller se cacher, ce qu’elle fit immédiatement. Elisabeth posa la tasse de thé de Darky dans l’évier. Le groupe ne fit que passer, c’était celui de son époux. Elle rappela Krystal… mais cette dernière avait déjà pris la fuite.

Dans la profondeur de la nuit, Darkrystal pénétrait dans le passage souterrain sous l’enceinte du château de son cousin. Elle attendit dans la petite pièce, après s’être rapidement laver et passer des vêtements qu’elle avait ajuster à sa taille.
Ian, la retrouve comme prévu pour minuit. Il lui donna les dernières instructions, il fallait à tout prix qu’elle fuit Lyon, le brigand lui en voulait terriblement de lors dernière rencontre.
Il s’était fait humilié une seconde fois par cette jeune femme et devant tous ses hommes de surcroît.
Malgré qu’il était recherché il avait toujours réussit à leur échapper. Ian redoublait d’effort pour protéger la ville. Des espions plantés partout surveillant ces moindre fais et gestes. Ainsi il avait pu savoir qu’il allait attendre Darkrystal sur la tombe de son défunt mari pour assouvir sa vengeance.
Avant de la laisser, Ian lui donne un parchemin.
- Il t’attend là bas Darky, Alan m’en avait parlé, il s’en voulait de n’avoir pas été franc la dessus. Laurent te cherche toujours… Si tu tiens encore un peu à lui, files le retrouver tu seras en sécurité. Je lui envoie un pigeon pour lui expliquer ta situation… Alan aurait souhaité te voir heureuse Darky. Il t’aimait réellement depuis le premier jour où il a posé son regard sur toi.
- Merci Ian… je l’aimais sincèrement… j’aurai tant voulu aller le voir…
- Darky faut que je rentre sinon Elisabeth va s’inquiéter. Ca va aller ? Tu nous donnes de tes nouvelles surtout.
- Je te promet...dès que je peux je reviens…
Elle se lève, prend sa besace et sa dague puis après un bisous amicale à son cousin reprend sa route sans vraiment savoir où aller

o.O.o

Malgré les recommandations de son cousin, elle reprend la direction du Cairn. Elle avait besoin de s’y recueillir. Alan lui manquait terriblement. Elle arrive en prenant mille précautions devant la tombe. Elle se signe et prie. Ses larmes se mirent à couler. Elle se mit à genoux devant la tombe de son époux et s’allonge dessus un instant.
- Tu me manques mon amour… Je t’aime..
Elle se souvint alors du parchemin que lui avait remis son cousin Ian. Elle entends alors du bruit… rien Elle se mit à la lire puis sourit. Alan Que dois je faire ? Elle lit certain passage à Alan à voix basse comme s’il aurait été à ses cotés. Il avait été toujours bon conseiller… mais là aucune réponse pour Krystal.

Elle se relève doucement, et regarde une dernière fois la tombe de son aimé. Je t’aime…dit elle avant de repartir. De nouveau du bruit… des pas se rapprochant. Elle porte sa main à sa dague, elle se dirige dans la lisière du bois, où il est plus facile de s’y cacher.

Elle voit trois ombres, des corps d’hommes. Ils se mettent à parler ensemble et reconnaît la voix d’Angus Trouville. Elle repère leurs chevaux non loin d’elle.. Elle reste cachée pour ne pas se faire repérer. Soudain elle voit d’autres hommes se rapprocher, prêt à se battre. Les lames s’entrechoquent, des cris roques…
Elle commence à s’avancer des chevaux, doucement elle défait le renne de l’arbre.. Elle s’aperçoit qu’il s’agit de la maréchaussée qui combat Trouville. Que faire les aider ou partir ? Qui va là ? Elle regarde… un brigand. Ni une ni deux elle saute sur le dos de cheval et reprends sa route… Elle dois partir pour le Nord. Seul Laurent pourra l’aider à se sortir de ce guêpier avec Trouville d’après son cousin.

Elle chevauchait depuis quelques jours, elle s’arrêtait dans les villes une ou deux journées pour proposer ses services et gagner le gîtes et le couvert. Elle pensait arrivée pour novembre à la capitale au rythme qu’elle allait. Elle n’avait pratiquement pas d’écus en poche et ne voulait vendre ses biens…
Elle avait appris par un pigeon, que Trouville avait une nouvelle fois pris la fuite. Elle aurait tant espérer le contraire, ainsi elle retournerai à Lyon ou à Toulon…

L’été passa rapidement, elle avançait tranquillement à cheval qui commencer à fatiguer en direction de la Capitale. Elle venait de dépasser Polignac et un petit village qu’elle n’avait pas retenu le nom. Vu qu’elle n’avait fais que le traverser. Elle passa la nuit en lisière de foret, des chevaliers passèrent non loin d’elle. Ils avaient l’air en alerte. Elle ne bougea pas et tente de se rendormir.
Un homme s’approche, certainement un brigand. Dague en main elle patiente de connaître sa réaction. Un second s’approche. Darkrystal ne cède point à la terreur. Ils voulaient certainement la détrousser de ses biens et de son cheval. L’homme tenta de l’attraper, cette dernière se défendit en le blessant au poignet avec sa dague. Des chevaliers repassent voyant la scène décident d’aider la jeune femme. Elle les remercie et se remit en route.

Krystal décide d’activé le pas, elle aimerait arrivée à Paris avant l’hiver. Son cheval, se fatiguait rapidement, il lui faudrait s’en défaire, malheureusement il en fut tout autrement. Le lendemain, son cheval sûrement du à la fatigue trébucha et désarçonne la jeune femme qui tombe à terre…

Elle ouvre les yeux un matin de septembre 1455, au bord d’un bois. Que lui est il arrivée ? Se souvient de sa fuite 7 ans plus tôt , d’être partie sur les routes…Comment est elle arrivée là ?… Elle a simplement mal à la tête. Elle se lève et commence à avancer… arrive enfin aux portes dans un charmant village. Regarde la pancarte " Aurillac".